Piwi, ému d’apprendre le décès à 85 ans de son premier patron, alors directeur général des Etablissements Joassart qui allaient devenir les fonderies de Wassigny. C’était en mai 1969.
Un patron particulièrement exigeant, souvent rude et sarcastique. Il savait aussi se montrer généreux et Piwi peut en témoigner. Les machines à mouler et les deux cubilots de la fonderie produisaient à des cadences très performantes pour l’époque et avant l’arrivée des disamatic.
Serge Renaud attachait une importance à l’image laissée par la fonderie qui devait en effet ressembler aux voisines laiteries de la Thierache.
Par la suite et jusqu’en 1987, j’ai collaboré avec lui dans les instances de la profession. Les fondeurs passés par les cours du samedi savent aussi ce qu’ils doivent à celui qui attachait une importance à l’ascenseur social qui dans le métier ressemblait plutôt à une corde à nœuds.
Ses responsabilités à la Chambre Régionale Commerce & d’industrie de Picardie , à l’UIMM, au Medef l’ont éloigné de la fonderie et c’est à Jean François Renaud son fils qu’il confia les rennes de l’entreprise.
A Jean-François et à toute la famille qui connaissaient mon attachement et mon dévouement aux causes que défendait Serge Renaud, je dis ici mes amicales pensées depuis la Pyrénées et mon regret de ne pouvoir m’associer physiquement à la cérémonie de vendredi.
Serge Renaud a débuté aux Aciéries de Mohon (Fonderies Grandry) lors du démarrage de cette nouvelle fonderie le 15 juillet 1954.
rennes, rênes, Rennes la ville
il est vrai qu’il y a de quoi se perdre
mais quelle importance disent les matheux ??
la même que lorsqu’on trahit une règle de maths