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Par : piwi
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samedi 19 Août, 2017
Catégorie : Emploi

Salaires des jeunes diplômés : la fonderie n’a pas à rougir

Diplômés de grandes écoles : les secteurs qui paient le mieux
Par Thibault Franceschet | Les Echos –


Selon le secteur, le salaire des jeunes diplômés de grandes écoles peut fortement varier…
La conférence des grandes écoles (CGE) a récemment dévoilé une étude sur l’insertion des jeunes diplômés. Elle a notamment enquêté sur les salaires des jeunes à la sortie des écoles de commerce et d’ingénieurs.
Malgré la crise, travailler dans la finance est toujours avantageux pour les jeunes diplômés de grandes écoles : c’est le secteur le plus rémunérateur selon la dernière enquête d’insertion de la conférence des grandes écoles (CGE).
Cette dernière a étudié les salaires des jeunes diplômés en 2016 d’écoles de commerce et d’ingénieurs (membres de la CGE) dans une trentaine de secteurs. Résultat : les jeunes ingénieurs ou managers s’en sortent plutôt bien, avec une rémunération brute annuelle moyenne de 33.341€ pour les premiers, et 34.433€ pour les seconds (hors primes). Soit entre 2.100 et 2.200€ nets par mois. Plus que le salaire médian français, qui est de 1.783 € nets selon l’Insee en 2014 (derniers chiffres publiés).
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La finance en haut du classement__
Mais ces moyennes cachent d’importants écarts par secteurs d’activité : pour les jeunes ingénieurs, cela va de 27.182€ bruts annuels dans l’enseignement et la recherche, et jusqu’à 39.165€ dans les activités financières et d’assurance. L’industrie des télécoms pointe à la 2ème place,à 35.861€. Les salaires sont en revanche plus bas dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche (28.021€).
En ce qui concerne les jeunes diplômés d’écoles de commerce, ou jeunes managers comme les qualifie l’étude, les salaires les plus bas se trouvent dans le secteur des arts et spectacles, avec 28.682€ par an (quasi ex-aequo avec le tourisme, à 28.691€). Le secteur le plus rémunérateur est, comme pour les jeunes ingénieurs, celui des activités financières et d’assurance, avec 38.207€ bruts annuels. Il est suivi de près par le secteur des sociétés de conseils, bureaux d’étude et ingénierie, à 37.745€.
Si, en moyenne, les jeunes diplômés d’école de commerce gagnent plus que les jeunes ingénieurs, les écarts entre secteurs sont plus importants chez les ingénieurs (12.000€ entre le secteur le plus et le moins rémunérateur, contre 9.500€ chez les jeunes managers). Le salaire le plus élevé ingénieurs et managers confondus revient aux ingénieurs travaillant dans la finance et les assurances.

Les inégalités hommes/femmes persistent…
Outre les écarts entre secteurs, on constate aussi, malheureusement, des écarts selon le sexe : les jeunes femmes diplômées de grandes écoles gagnent environ 2.000€ bruts annuels de moins que les collègues masculins (2.079€ de mois pour les jeunes ingénieurs, 2.292€ pour les jeunes diplômés d’école de commerce), soit environ 6% d’écart, ce qui représente environ 140€ nets par mois de différence.

Là encore, ces écarts varient selon les secteurs. Que ce soit pour les ingénieurs ou les managers, le secteur de l’énergie est le plus égalitaire : seulement 1€ de salaire brut annuel pour les premiers, et 100€ pour les seconds.
Certains secteurs paient même mieux les femmes que les hommes, notamment celui des activités immobilières : les jeunes diplômées d’écoles de commerce y gagnent en moyenne 285€ de plus par an que leurs collègues masculins, et les jeunes ingénieures 708€ de plus.

Le secteur des télécoms est aussi avantageux pour ces dernières, où elles gagnent 821€ de plus par an que les garçons. Ils est en revanche très inégalitaire pour les jeunes diplômées d’écoles de commerce : elles y gagnent 3.500€ de moins par an que les jeunes hommes !

Enfin, que ce soit côté ingénieurs ou managers, carton rouge à l’enseignement et à la recherche, avec près de 4.000€ par an d’écart entre hommes et femmes… Ce n’est guère mieux pour la finance et les assurances, où le différentiel de salaire hommes/femmes atteint près de 3.000€.
Enquête réalisée au premier trimestre 2017 auprès de 76.952 jeunes diplômés issus de 175 écoles membres de la Conférence des grandes écoles (CGE).
PAR THIBAULT FRANCESCHET

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3 commentaires pour : "Salaires des jeunes diplômés : la fonderie n’a pas à rougir"

  1. « Vous vous basez »….c’est mieux.

    Chappuis avec C majuscule pour un nom propre c’est mieux aussi.

    Piwi se base sur les enquêtes salaires de l’ Amicale ESFF et sur l’observatoire de l’emploi qu’impose la commission des titres d’ingénieurs.

    La revue Challenges a elle aussi mis en avant les salaires des ingénieurs en Fonderie.

    On peut aussi trouver des cas avec des écarts forts vers le bas et/ou vers le haut.

    On peut aussi parler de salaire moyen et de salaire médian pour encore nuancer et être plus précis.

  2. Diplômé peut-être mais sans un minimum d’orthographe, c’est nul et la réussite ne sera pas au rendez-vous, alors retour à l’école primaire

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