Aux Fonderies du Poitou, une reconversion industrielle entre mémoire et amertume
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Le site des ex-Fonderies du Poitou a commencé à être démoli mardi 15 avril. Une centrale solaire, une unité d’hydrogène vert et une plateforme logistique doivent s’y installer. Un avenir décarboné qui laisse un goût amer aux anciens salariés.
Marie Scharff
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«Ça fait bizarre quand même», soupirent les anciens salariés des Fonderies du Poitou, en pénétrant dans l’enceinte de ce qui fut leur lieu de travail. Il faut dire qu’entre la fermeture de l’usine en 2022 et la cérémonie de début des travaux de démolition mardi 15 avril, l’endroit a déjà bien changé. Vidés de leurs fours par les travaux de liquidation, il ne reste des anciens bâtiments industriels que leur carcasse d’acier, qui atteint par endroit une hauteur de 30 mètres, et des monticules de ferraille épars sur le sol humide.
Oh il n’y a plus rien à dire cela à déjà été fait si ce n’est d’avoir une grosse pensée pour tous ceux qui n’ont pas ménagé leur peine pour que ce challenge, nouveau site – nouveaux process – nouveaux produits, se développe et produise les besoins attendus par Renault.
Maintenant on ne peut que souhaiter bonne chance à ceux qui vont créer un projet.