La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 12 Fév, 2016
Catégorie : Actu flash

MOT DU REDACTEUR EN CHEF Nouvelle revue, nouveaux horizons…

Avril 2010, avril 2011. – Deux dates associées aux numéros 41 et 44 de la forge, deux éditoriaux en point d’interrogation qui se faisaient écho
à un an d’intervalle et qui prennent aujourd’hui tout leur sens.

Avril 2010 : « quel avenir pour la forge ? » A l’anniversaire de ses dix ans, la revue qui a jalonné trimestriellement, depuis sa création par Henri Latrasse en 2000, soixante deux numéros durant jusqu’à fin 2015 la vie professionnelle de nombre de ses fidèles lecteurs, réfléchissait aux
orientations à prendre pour les dix années à venir et conforter son rôle de promotion des techniques de forge.

Avril 2011 : « Quel avenir en France pour la métallurgie ? »
D’un côté les fondeurs et les forgerons du passé et l’accumulation de leurs connaissances empiriques, de l’autre une activité industrielle intense ; par cette image peu flatteuse de la forge et de la fonderie versus les autres acteurs de la métallurgie démarrait l’introduction du rapport de
l’Académie des Sciences et des Technologies. Une injustice sur le fond et aussi un traumatisme sur la forme, pour beaucoup d’entre nous.

Entre les deux dates, beaucoup de constats, d’analyses, de visions, de contributions convergentes et déjà des pistes pour l’avenir.
Janvier 2016 : la page se tourne pour la revue la forge. Mais son avenir est tracé sous une autre forme et sa ligne éditoriale renforcée en s’ouvrant à la fonderie ; c’est la suite logique de la volonté des deux professions d’œuvrer ensemble pour plus d’efficacité et de visibilité.
Janvier 2016 : pour les métiers de la fonderie et de la forge, les initiatives tous azimuts portées avec force depuis 2013 par leur fédération commune témoignent de leur confiance en l’avenir et constituent la réponse la plus explicite dans un bel et grand avenir pour la mise en
forme des métaux en France, « mère » de toutes les autres activités industrielles de production.

Certes le cheminement n’a pas été simple et nécessitera une mobilisation sans faille de toutes les énergies dans le temps long.
La contribution du GrameF (Groupe de réflexion sur l’avenir de la métallurgie en France) dans ce numéro de la revue (page 18)illustre bien notre fil conducteur, celui de la reconquête industrielle ; il en rappelle utilement différents épisodes et enjeux.

De même, l’engagement continu de la profession auprès de l’Ecole Supérieure de Fonderie et de Forge comme la
priorité donnée au maintien et au progrès des savoir-faire par les fondeurs et les forgerons se retrouve dans la contribution du Directeur de l’ESFF (page 48) rappelant l’ouverture continue de l’école d’ingénieurs aux nouvelles technologies de mise en forme des métaux et à la prise
en compte de l’international.

Et encore celle du Past Président de l’Association Technique de Fonderie (page 14) soulignant que la volonté et la capacité de l’entreprise sont déterminantes pour rester à la manœuvre sur des marchés de plus en plus ouverts et concurrentiels.

Ce premier numéro de la Revue forge et fonderie que vous allez maintenant découvrir au fil des pages se veut le reflet de la dynamique de progrès des deux métiers qui l’ont voulu. Il sera aussi pour nos annonceurs un relais de croissance et d’audience élargi, dorénavant porté à six numéros par an.

Informé de la mutation de la revue la forge, le responsable industriel d’un groupe important leader de l’énergie nous a fait savoir que « c’était la seule revue professionnelle que ses cadres et lui-même prenaient le temps de vraiment lire… avant qu’elle ne soit chipée par des visiteurs
en salle d’accueil … ».

Quel beau challenge et quel encouragement pour les porteurs de la nouvelle Revue forge et fonderie !

C’est une volonté intacte d’aller toujours de l’avant et de continuer à écrire l’histoire industrielle de la transformation des métaux qui continuera à animer l’équipe de la revue. Sous l’autorité du Directeur de la publication et Président de la Fédération, l’équipe de rédaction veillera
au maintien du niveau de qualité dans la présentation comme sur la pertinence des articles.
Bonne et heureuse année à nos lecteurs et à nos annonceurs, et longue vie à la Revue forge et fonderie.

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Jean-Luc BRILLANCEAU
Rédacteur en chef

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2 commentaires pour : "MOT DU REDACTEUR EN CHEF Nouvelle revue, nouveaux horizons…"

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