Je conserverai les acquis de toute cette longue amitié avec Claude et les siens .
C’est la fonderie qui aura été depuis 1968 et pendant toutes ces années notre lien profond au début même des apprentissages de ce métier qui nous avait été dévolu par on ne sait qui.
Claude, LUI, avait commencé au Lycée d’Armentières avant de me rejoindre au lycée de Creil ; ces deux lycées aujourd’hui encore dispensent les rudiments d’un vieux métier si essentiel à nos industries .
Le premier emploi de Claude en fonderie au sortir de Creil où il avait connu Marie-Claude ce fut la fonderie Citroen. C’est là qu’il fit connaissance de son complice Bernard Belperche.
Quelques années plus tard, je retrouvais le jeune couple à Dusseldorf à la GIFA et proposais à Claude de me rejoindre comme formateur dans l’organisation professionnelle.
L’excellent et sympathique formateur avait là, dans une fonderie de DANGU (27) séduit et les stagiaires et surtout ….le patron qui lui proposait déjà le poste de directeur.
Alors, Il quittait le SGFF et ses amis dont André Rittemard, Claude Hérin et ma pomme.
Nous avions fini l’un et l’autre par arrêter de fumer après une épique auriculothérapie qui nous avait vu prendre du poids.
Malgré une vilaine artérite au milieu de la trentaine, la boulimie de travail demeurera cependant son carburant, avec notamment la création de la nouvelle fonderie d’Etrépagny où avec son nouveau patron venu d’ EDF, monsieur Boulier, il allait diriger DYNAFOND cette fonderie sous pression jusqu’à sa retraite .
Claude dévorant la BD Jancovici
Notre sémillant copain , reconnu par son sourire, sa générosité et sa joie de vivre était connu et reconnu pour entrer en relation avec tout le monde avec une étonnante facilité.
Mercredi je rejoindrai aux sables d’Olonne Marie-Claude son épouse, ses quatre garçons et belles filles et leurs 8 petits enfants de cette très belle famille dans la peine pour leur dire simplement ma profonde amitié.
On ne saluera je crois jamais assez tout ce que vous avez fait pour notre métier et sa promotion, ce que l’on appelait à l’époque l’ascenseur social et prodigué par le Syndicat des fondeurs.
Soyez en fier et puis même si elle est différente il a une suite assurée par les réseaux soiaux, l’ATFF, les écoles de BTS et l’ESSFF.
Merci à vous
Il a fait découvrir la fonderie au jeune stagiaire de première année de BTS que j’étais en 1991… C’était à Dangu juste avant le déménagement.
Je garde le souvenir d’un homme passionné et passionnant, généreux dans la transmission de son savoir faire et de son savoir être!
Je pense avoir été très chanceux de commercer la fonderie à ses cotés.