Marle vient d’acquérir le groupe Nowak, leader européen de la fonderie à cire perdue. Nowak est un groupe composé d’une usine à Pancé (Ille-et-Vilaine) et d’une autre, Belmonte, à Valence (Drôme).

Qu’est-ce qui peut arrêter Antonio Gil ? A priori pas la perspective de l’âge de la retraite ! Le patron de Marle a finalisé il y a une dizaine de jours l’acquisition de Nowak, qui était son principal concurrent européen.

Antonio Gil suivait de très près l’évolution de ce groupe depuis des mois. Il connaissait son dirigeant et savait qu’il s’apprêtait à prendre du recul. Il lui a donc fait une proposition de rachat. Les transactions ont duré plusieurs mois ; elles viennent d’aboutir.

Cette acquisition s’inscrit dans un contexte : la croissance de l’activité. Marle Group a une telle charge qu’il ne peut quasiment plus accepter de nouveaux clients ou prendre de nouveaux produits. Le chiffre d’affaires est passé de 140 millions d’euros l’an dernier à plus de 210 millions cette année. Les capacités industrielles ne permettent plus de suivre la croissance ni de répondre favorablement aux clients, encore moins de prendre de nouveaux projets.

Le groupe désormais acquis apporte des moyens, avec notamment 25 % de capacités disponibles. Il emploie 165 personnes et développe un chiffre d’affaires d’un peu plus de 30 millions d’euros. Marle Group va ainsi soulager sa fonderie d’Alès, ATS, grâce aux moyens de production de Nowak.

Nowak, près de Rennes, était le plus gros concurrent européen de Marle.

Group Marle : un géant né en Haute-Marne

Aujourd’hui, avec cette acquisition, Marle développe un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros et comprend près de 1400 salariés. Ils sont répartis sur 13 sites de production : quatre aux États-Unis, huit en France et un en Suisse. Après s’être implanté aux États-Unis depuis son acquisition par le fonds Dentressangle, Marle Group vise maintenant l’immense marché asiatique.