Le Livre blanc Croire en l’Industrie du futur et au futur de l’industrie met clairement en évidence un double mouvement au sein des entreprises lié à « l’industrie du futur » : d’une part un gain de productivité accéléré dans les ateliers de production, de l’autre la création de services « on-top » des biens et produits industriels.
Si les industriels eux-mêmes développent ces services associés, alors les emplois induits auront une grande probabilité d’être dans les bassins d’emplois qu’ils occupent déjà et de compenser ceux des gains de productivité. Si en revanche des entreprises du numérique développent ces services (phénomène de désintermédiation), alors ces emplois se localiseront au mieux dans les grandes métropoles, laissant les villes moyennes et les territoires ruraux gérer les gains de productivité industrielle, sans contrepartie de nouvelles activités.
L’industrie et les services associés semblent donc clairement être une des clefs de la richesse et de la vitalité des villes moyennes, contribuant ainsi à l’équilibre d’un territoire national. De plus, pour un emploi industriel, on compte la création de trois emplois induits dans le reste de l’économie : commerces, services, sous-traitants, transporteurs, etc.
L’industrie porte en elle la capacité de créer de la richesse dans les villes moyennes, de manière pérenne et à ce titre de participer au développement territorial.
Retrouvez la totalité du livre blanc Croire en l’Industrie du futur et au futur de l’industrie sur le site d’EY.