Passer de pièces pour l’automobile aux corps creux d’obus, c’est le chemin qui semble désormais se tracer pour la Fonderie de Bretagne.
La société pourrait dans quelques semaines devenir le premier fabricant de France avec une production quotidienne de 24 000 corps creux, contre seulement 6 000 mensuels produits à Tarbes.
Des obus, « quelle horreur ! Le prix du combat social.
À la limite, si ces corps creux servent de vases », commente Éric. «
Il faut se préparer à la guerre », avancent Michelle et An Ln.
« Quelle tristesse ! », lâche Claudie.
« Si cela peut prolonger l’activité pour les cinq ans à venir… Ça laisse du temps pour trouver de l’activité », écrit Bidule56.
C’est aussi « 240 salariés qui conservent leur emploi, ça fait des familles soulagées », note Emmanuelle.
« C’est vrai que la suppression d’emplois est un drame mais
fermer l’usine ou sauver 240 emplois. Vu la situation, je pense que cette usine a son utilité », résume Daniel.
Les russes ont malheureusement beaucoup moins de scrupule à produire de l’armement. Maintenant, je pense que les obus fabriqués à Tarbes sont des obus de canons, c’est à dire chargé par la culasse et avec une portée maxi de 40 km et sont fabriqués en acier forgé. Un obus de mortier est chargé par l’extrémité du tube, propulsé par une fusée ‘ destiné à des trajectoires courbes et de portée de 3 à 5 km, et produit en fonte malléable perlitique , puis en fonte GS 700.2.