La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 30 Août, 2019
Catégorie : Selon la presse

Les Fonderies de Sougland innovent depuis 476 ans

La Croix –
Marie Dancer, envoyée spéciale à Saint-Michel (Aisne)

Pépites industrielles (4/5). À Saint-Michel, dans l’Aisne, les Fonderies de Sougland allient un savoir-faire ancestral avec une stratégie de haute valeur ajoutée.

Le métal est chauffé à 1 700 °C avant d’être versé dans des moules.
FRÉDÉRIC BOULNOIS
Dans une lumière aveuglante, le métal en fusion s’écoule en cascade de son four vers un grand seau – une « poche », en langage de fondeur. Quelques mètres plus loin, trois hommes la récupèrent pour verser avec précaution le précieux liquide chauffé à 1 700 °C dans les moules préparés à cet effet. Lunettes de protection, combinaisons anti-chaleur argentées et pluie d’étincelles…, la scène semble tout droit sortie d’un film de science-fiction.

L’opération achevée, Pascal Devaux s’en retourne surveiller la « fournée » suivante. Responsable de la fusion, il veille au grain avec son équipe depuis 2 h 30 ce matin. Encore une heure de travail, jusqu’à 10 h 30, puis il fera trop chaud pour continuer à fondre par cette journée estivale.

Nous sommes aux Fonderies de Sougland, à Saint-Michel (Aisne), en Thiérache.

Plus de 1 500 tonnes sont ici fondues chaque année en pièces de toutes formes, de quelques grammes à 2,5 tonnes, et de toutes nuances. Ces nuances (entendre « alliages »), les Fonderies de Sougland en proposent 350 pour le moment. À chacune ses caractéristiques (résistance à la chaleur, etc.) en fonction de son usage final.Ici, tout se fait à la carte. En petites ou moyennes séries.

« Nous sommes à la fois des artisans, car nous faisons du sur-mesure, et des industriels », souligne Yves Noirot, le directeur général de Sougland qui emploie 70 salariés. Ingénieurs, mouleurs, techniciens, tourneurs-fraiseurs ou opérateurs de machines…Certains viennent de Saint-­Michel et des alentours – voire de Reims, à 90 km de là –, d’autres ont quitté leur région d’origine pour travailler ici.

C’est le cas d’Yves Noirot. Ce natif de Dijon prend aujourd’hui fait et cause pour cette entreprise, « unique par son savoir-faire, son sens de l’innovation et son histoire ».En 2018, les Fonderies de Sougland ont soufflé leurs… 475 bougies. « Nous avons été créées sous François Ier, en 1543 »

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