Les faits d’armes un peu troubles du patron d’Europlasma, candidat à la reprise de la Fonderie de Bretagne
L’unique prétendant pour redresser la société bretonne, Jérôme Garnache-Creuillot, n’en est pas à son coup d’essai. Multipliant les rachats d’entreprises mal en point en promettant une diversification vers le marché porteur de l’armement, son mode de financement, risqué pour les investisseurs, pose question.
Il sera seul face aux magistrats du tribunal de commerce de Rennes, ce qui, en matière de reprise d’entreprises en difficulté, est loin d’être un inconvénient. Ce mercredi 16 avril, Jérôme Garnache-Creuillot doit présenter sa proposition pour le rachat de la Fonderie de Bretagne. Un fournisseur de pièces de moteurs pour Renault, frappé de plein fouet par le boum de la voiture électrique pour laquelle sa production n’a plus de débouchés. Autant dire que les repreneurs ne se sont pas bousculés pour cette entreprise de 280 salariés qui a déposé son bilan le 23 janvier. Un seul candidat, peu connu du grand public, s’est manifesté : Jérôme Garnache-Creuillot. Ce fils d’instituteur de 55 ans, fort d’une longue carrière bancaire, est aujourd’hui à la tête d’Europlasma, un groupe de 450 salariés.
Racheté après un dépôt de bilan en 2019, Europlasma est en fait constitué d’entrepr