Le Républicain Lorrain –
100 ans. Les Bronzes d’Industrie (LBI) à Amnéville célèbrent le week-end prochain un siècle d’existence. Une performance dans le monde très chahuté de l’industrie. Heureusement, très tôt, dès les années 60, LBI a compris qu’il y avait un marché en dehors de la sidérurgie. Pari gagnant.
Les Bronzes d’Industrie fêtent leur centenaire les 14 et 15 juin. Ils comptent des clients prestigieux comme la Nasa. Photo RL /Pascal BROCARD
Photo HD Les Bronzes d’Industrie fêtent leur centenaire les 14 et 15 juin. Ils comptent des clients prestigieux comme la Nasa. Photo RL /Pascal BROCARD
« La fonderie, sourit Laurent Lajoye, on la dit plus vieille industrie du monde. » Genre âge de bronze ! « Mais nous, dans cette vieille industrie, nous injectons sans cesse de la nouvelle technologie. » Ce qui signifie investissement. « Il faut être à la pointe, à la fois en hommes et en outils. L’entreprise doit se renouveler, même si c’est sur des cycles longs. Elle doit le faire régulièrement et profondément. »
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Si les Bronzes d’Industrie existent toujours, c’est bien parce qu’ils sont restés une entreprise familiale. Un actionnariat détenu à plus de 80 % par la famille de Mattia-Lajoye. Trois générations aux commandes, la quatrième dans les starting-blocks. Trois générations qui, chacune, ont fait prospérer ce qui n’était qu’un petit atelier à Amnéville dans les années 20. Car, à l’origine, LBI a été créée à Clermont-Ferrand en 1919.
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Autant dire que si les fonds de pension s’y étaient glissés, c’en serait fini de ces investissements à long terme, pari sur les hommes formés en interne qui, une fois dans l’entreprise y restent. « On a très peu de turn-over », confie Laurent Lajoye.