La R5 se hisse dans le Top 5 des voitures électriques en Europe
Renault a vu ses ventes de voitures électriques et hybrides progresser au premier trimestre. Sa citadine 100 % électrique, lancée fin 2024, confirme ses promesses.
Par Les Echos Publié le 24 avr. 2025
La R5 booste les ventes de voitures électriques de Renault. Lancée fin 2024, la citadine 100 % électrique, qui a remporté le prix de la voiture de l’année en Europe l’an dernier, est rentrée dans « le Top 5 des voitures électriques en Europe », s’est félicité le constructeur tricolore ce jeudi, en annonçant ses résultats trimestriels.
Entre janvier et mars, la R5 électrique et son look néo-rétro s’est écoulée à 16.948 exemplaires en Europe, selon les données de l’Association des constructeurs (Acea). Ces résultats sont largement portés par l’engouement du marché français pour la citadine disponible à partir de 25.000 euros et qui caracole en tête des ventes de véhicules électriques dans l’Hexagone.
31 % de véhicules hybrides
Ces ventes permettent de hisser Renault à la cinquième place des constructeurs européens, avec 31.880 immatriculations au premier trimestre, un classement dominé par Volkswagen qui a détrôné Tesla, lui-même suivi de BMW et Audi. Elles font aussi monter la part de l’électrique chez le constructeur : 31 % des voitures vendues par le groupe en Europe au premier trimestre étaient des véhicules hybrides, c’était autour de 20 % il y a un an sur la même période.
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D’un point de vue plus général, les immatriculations de véhicules à moteurs électriques dans l’Union européenne ont progressé de 23,9 % au premier trimestre 2025 sur un an, représentant à présent 15,2 % des immatriculations, selon l’Acea.
Les lourdes surtaxes douanières de 25 % sur les importations de voitures aux Etats-Unis n’affectent pas, pour l’instant, les résultats du constructeur français. Le chiffre d’affaires du groupe est resté stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3 %) et ses dirigeants ont confirmé ses objectifs financiers pour l’année 2025, qui incluent notamment une marge opérationnelle au-dessus de 7 %.
Le groupe, qui n’est « pas impacté directement » par les droits de douane américains sur les véhicules importés, a toutefois prévu de se montrer « prudent » face à leur effet sur la demande et prévoit un « plan de réduction de coûts supplémentaire », a indiqué la direction.
