Diagnostics stratégiques
En cause ? Les capacités de production ne sont encore utilisées qu’à environ 80 % – « On en a encore sous le pied »,
déclare Jérôme Frantz –, et les entreprises continuent à ajuster leurs équipes – « Beaucoup ont conservé des collaborateurs en trop », pointe-t-il.
Dans ce paysage contrasté, la FIM souhaite pousser ses troupes vers l’avenir. Dans le cadre du plan Usine du futur, lancé l’été dernier, quelque 1.200 entreprises industrielles
ont déjà entamé un diagnostic stratégique avec l’aide de consultants spécialisés.
L’idée ? « Voir si l’entreprise en question est encore au Moyen Age ou pas, savoir si le modèle économique de la société est compatible avec les révolutions engendrées par le numérique », détaille Jérôme Frantz.
Sans oublier de trouver quelques nouvelles opportunités,bien sûr
La fin du calvaire ? Après un premier rebond en 2014, l’industrie mécanique française a encore repris quelques couleurs l’an dernier. « On seremet dans le bon sens », se félicite
JérômeFrantz,leprésident de la Fédération des industries mécaniques, plutôt satisfait de voir le chiffre d’affaires global de ses adhérents gonfler de 1,2 %, à 122 milliards d’euros.
Si les secteurs du BTP et du matériel agricole rencontrent des difficultés, le rebond de l’automobile et la santé de l’aéronautique on tgarnil es carnets de commandes.
Un nouvel optimisme
Mais, à vrai dire, c’est surtout la reprise des investissements qui lui permet d’afficher un optimisme
Après trois années de baisse, les investissements repartent à la hausse.