L’Usine Nouvelle – (illustrations piwi)
Premier fondeur européen indépendant de sous-traitance, La Fonte Ardennaise s’apprête à investir 5,5 millions d’euros en 2018 dans ses usines de Vivier-au-Court, Vrigne-aux-Bois et Haybes dans les Ardennes.
Pour accroître sa compétitivité, préserver durablement son outil de travail et améliorer les conditions de travail de ses personnels, La Fonte Ardennaise investira 5,5 millions d’euros en 2018 pour moderniser ses équipements en se dotant de centres d’usinage, de plusieurs tours à commandes numériques, de machines de contrôle tri-dimensionnel, de machines à ébarber et d’un centre de noyautage robotisé LB 25. L’entreprise emploie 780 salariés et 40 intérimaires dans ses six unités ardennaises basées à Vivier-au-Court, Vrigne-aux-Bois et Haybes.
Ce fleuron de la métallurgie qui a réalisé 126 millions de chiffres d’affaires (+ 13 %) en 2017 procédera à l’extension de sa fonderie de Vivier-au-Court (Ardennes) en érigeant un bâtiment de 1 500 m² destiné à améliorer la mise en flux de la production. Elle remplacera aussi un filtre et les aspirations de cubilot et améliorera la maîtrise des procédés via un système d’analyses thermiques.
« Dans des métiers capitalistiques comme la fonderie et l’usinage, il faut investir en permanence et adapter nos outils de production aux nouvelles technologies afin d’être le plus compétitif possible », souligne Nicolas Grosdidier, le président du directoire de La Fonte Ardennaise.
Un groupe international de 1 300 personnes
Avec ses unités ardennaises, ses usines de Redon (Ille-et-Vilaine) et La Flèche (Sarthe) et ses filiales de Kikinda (Serbie) et Séville (Espagne),
le groupe La Fonte Ardennaise chapeaute cinq fonderies, trois unités d’usinage, une d’assemblage et une de traitements de surface et fait travailler 1 300 salariés. Cet ensemble produit annuellement 100 000 tonnes de pièces de fonderie brutes, usinées, peintes et assemblées et réalise un chiffre d’affaires de 222 millions d’euros, dont 56 % à l’export.
La Fonte Ardennaise s’attache à répondre aux besoins des constructeurs de neuf secteurs stratégiques : l’automobile, les véhicules industriels, les transmissions, les pompes et robinetterie, le chauffage, les compresseurs, les biens d’équipements, les travaux publics et l’agriculture.
Pascal Remy