C’est un réflexe commun à tous les visiteurs du musée. Une discrète pichenette du doigt ou un léger coup de clé sur le métal… impossible pour eux de résister à l’envie de faire tinter l’une des cloches exposées. Crée en 1984 par Pierre et Françoise Paccard, le musée de la cloche est devenu un lieu incontournable, un endroit où chaque année, plus de 25 000 touristes et locaux plongent dans l’histoire de la fonderie Paccard et découverte du métier de fondeur.

Une histoire familiale

« Ici on apprend beaucoup de choses et surtout on vit une expérience », explique Anne Paccard. « Les visiteurs vibrent sur l’histoire d’une famille passionnée par le métal en fusion qui donne naissance à un instrument de musique. » Aujourd’hui installée à Sevrier sur les bords du lac d’Annecy, la fonderie Paccard est née en 1796 à Quintal. Son savoir-faire est reconnu dans le monde entier et elle fabrique chaque année entre 300 et 500 cloches dont plus de 80% sont destinées à l’exportation.

« L’une des clés du succès de la fonderie Paccard c’est d’avoir su transmettre, poursuit Anne Paccard. On dit souvent que dans les entreprises familiales, la première génération crée, la deuxième consolide et la troisième dilapide. Ce n’est pas le cas pour la fonderie Packard et de génération en génération (aujourd’hui la 8e, NDLR), il y a toujours eu une transmission et une augmentation du savoir-faire. On ne s’est pas contenté de se dire : on fait comme les anciens. On a enrichi cet héritage. Et actuellement, nous avons un beau carnet de commandes. On est sereins et ça fait du bien. »

Programme de la journée du 19 octobre (10h00 à 17h00) au musée Paccard à Sévrier :

• Découverte des nouveaux vitraux créés par les ateliers Chefraled et destinés au clocher pédagogique

• Atelier « sonneurs de cloches »

• Conférence du Maître-verrier Frédéric Schendel, sur la réalisation des vitraux du Musée

• Concerts de la famille Paccard duo, trio, quatuor, arssonora, voix et cloches, harpe…