lu dans les Echos de ce jour
Il fut un temps pas si lointain où l’idée d’une France sans usine cheminait dans les esprits d’une façon inexorable. Heureusement, nombre d’industriels ont fait de la résistance. Tous ne sont pas parvenus à réinventer leur modèle, c’est vrai. Mais ils sont suffisamment nombreux à porter des projets de croissance reposant sur des usines et des machines , pour que la fameuse industrie du futur soit déjà plus qu’un rêve rassurant de destruction créatrice.
C’est particulièrement vrai des PMI et des ETI, si nombreuses sur cette ligne de front.
Dans le dernier volumedes « Notes » de la Fabrique de l’industrie, son co-président, Louis Gallois, résume ainsi les enjeux : » Le numérique ne remplace pas le travail, il le remodèle. Les tâches répétitives et dangereuses seront progressivement remplacées par des tâches de surveillance et d’amélioration des processus. » Reste à aller jusqu’au bout de cette mutation en repensant l’organisation des entreprises, sous le signe d’une plus grande autonomie.Il serait dommage de prendre la vague technologique pour rester au milieu en termes de management