Elisabeth Lebon nous affranchit ici d’une de ces rivalités qui font le sel des métiers de la fonderie. Ici il s’agit de la concurrence entre la fonte au sable (dont je suis un ardent défenseur) et la fonte à cire perdue qui elle permet de résoudre les douloureux problèmes de contre-dépouilles.
Auguste Rodin avait son atelier à Meudon.Il allait chercher son sable sur la côte des Hautes Bruyères à Villejuif. Là, une curiosité géologique « le sable de Fontenay » aux Roses…. un silico-argileux naturel 175 AFA 25 % d’argile vraiment naturelle, lui permettait d’avoir chez son fondeur Alexis Rudier à Châtillon sous Bagneux cette qualité de peau de pièce qu’il appréciait tant. Aujourd’hui ce sable est sous l’autoroute A6B à son sommet ou mieux…si l’on peut dire ….au pied de l’institut Gustave Roussy.
Depuis, les bentonites et les malaxeurs ont remplacé, difficilement, ce que dame nature nous avait confié.
J’ai commandé cet ouvrage qui me paraît plus qu’intéressant.
Dans les semaines à venir, je pense avoir le temps
de l’éplucher au maximum.
Comme Piwi, je suis convaincu par la qualité du moulage au sable à l’ancienne (sable silico-argileux étuvé).
Je vous informerais de mes conclusions.
Il n’y a pas de rivalité. les deux sont utiles sur des besoins différents.
Il est certain que les deux ont leurs utilités, et
c’est bien pour cela, que certains fondeurs d’art utilisent les 2 procédés.
Ce sont ces mêmes fondeurs qui ouvraient avant, le débat
Peut-on comparer un bronze fondu par Alexis ou George Rudier (fonte au sable) et un bronze fondu
par Hebrard (fonte à la cire perdue ?
Une grande fonderie française utilise la cire perdue
mais réalise certaines opérations comme à la fonderie au sable tirage d’épaisseur du noyau).