Depuis une quinzaine d’années maintenant, le gouvernement indonésien développe un arsenal de mesures pour accroître le contrôle de sous-sol, riche nombreux métaux utiles à la transition_énergétique (
La stratégie indonésienne s’est jusqu’ici appuyée sur deux leviers principaux :
– des prises de participation de parties indonésiennes dans les entreprises minières locales
– l’interdiction d’export de minerais brut, mise en place sur le nickel (depuis janvier 2020), la hashtag bauxite (depuis juin 2023) et le cuivre (depuis janvier 2025), afin d’obliger les compagnies étrangères à développer des usines de transformation sur le territoire indonésien
Si les mesures mises en place sur le nickel ont permis un développement de fonderies et notamment de sites d’hashtag hydrométallurgie (permettant de produire du nickel de qualité hashtag batterie), les effets de celles portant sur la bauxite et le cuivre restent plus difficiles à déterminer. Il s’agit en effet de mesures plus récentes mais surtout, l’Indonésie dispose d’une mainmise bien moins conséquente concernant ces deux dernières ressources que dans le cas du nickel. Il reste donc à voir si les entreprises étrangères accepteront là aussi de développer des infrastructures de transformation sur place et à quel rythme.
Si ce développement s’avérait plus difficile que prévu, les revenus issus de la bauxite et du cuivre pourraient diminuer et des stocks de minerais brut dans l’incapacité d’être traités pourraient s’accumuler en Indonésie.
Un grand merci à Barthélémy Gaillard pour son accompagnement et sa bienveillance.