Premier élément : les émissions de fumées. « La fumée qui sort des lucarnes des toits est à 99,3 % de la vapeur d’eau. Le reste correspond à des huiles et à de la parafine dont nous avons besoin pour démouler les pièces de nos presses. Nous n’utilisons quasiment pas de produits chimiques », justifie le dirigeant. Dans son rapport rendu voici quatre semaines, le Landesamt für Umwelt- und Arbeitsschutz (Lua) (organisme de protection de l’environnement, de la qualité de l’air et de la protection de travail) n’avait relevé aucune anomalie car « les taux d’arsenic, nickel, plomb, titane sont nettement en dessous des seuils fixés ». Marc Friedrich ajoute : « Nous avons mené notre propre enquête et avons constaté que des odeurs fortes viennent du nord de Sarrebruck et du secteur frontalier où sont installées une dizaine d’entreprises. Mais comme on ne voit que nous, nous sommes donc présumés coupables ».
Second élément : les rejets de poussières. « Depuis 2015, nous avons investi plus qu’un million d’euros en faveur de la réduction des rejets avec une nouvelle cheminée et un nouveau système de filtrage des particules. Sur les machines d’usinage, l’évaporation des deshuileurs est contrôlée tout comme nos grenailleuses ».
Dernier point : le bruit. « Nous avons identifié les refroidisseurs d’air qui peuvent être source de nuisances. Nous avons installé un silencieux neuf dans la cheminée, nous avons cartérisé les moteurs et compresseurs et avons gagné 6 DBA avec une nouvelle chaufferie. Là encore, les mesures effectuées en matière d’émissions de bruit montrent que nous sommes en-dessous des seuils ». Du côté du collectif de Kleinblittersdorf, on reste néanmoins très sceptique alors que les chiffres présentés semblent favorables à Fonderie Lorraine.