« L’entreprise se porte bien, avec une dynamique « client » positive, analyse Philippe Reynolds, directeur général de l’entreprise. Nous sommes en croissance, on prévoit aussi de l’être en 2017. » Le désendettement de la fonderie fait également office de bonne nouvelle.
Forte concurrence et pression des prix
Le secteur demeure fragile. « Le marché reste difficile, que ce soit au niveau de la concurrence ou de la pression des prix. Le combat pour la survie financière est omniprésent, dans chaque action », note le dirigeant.
Dans ce contexte, le soutien d’un groupe de l’envergure de Poclain est un avantage. « Il y a plein d’aspects qui peuvent jouer. Gagner une affaire ou la perdre face à un concurrent, c’est un choix à multiples facettes, analyse-t-il. Il y a un marché de la fonderie qui est surcapacitaire aujourd’hui. Il va y avoir une concentration et la disparition d’entreprises au fil du temps. »
Deux milllions d’euros investis en 2016
Pour continuer à remonter la pente, deux millions d’euros ont été investis en 2016 dans le site sabolien. Tous les pans de l’entreprise sont concernés. De la refonte des réfectoires à la mise en place d’enduits à l’eau pour le noyautage, en passant par l’acquisition d’une meule numérique, l’ensemble des activités en ont bénéficié.
« On aura un rythme d’investissements régulier jusqu’en 2018, afin de continuer à moderniser l’outil de production, travailler sur l’environnement, la productivité et la sécurité des salariés », précise Philippe Reynolds.
Une dizaine d’embauches en 2016
En 2016, une dizaine d’embauches ont eu lieu, portant l’effectif total à 135 salariés. 2017 devrait être une année de stabilisation.
D’ici quelques semaines, le nom Grandry technologies laissera place à Poclain technicast. Le but est de continuer à affirmer l’intégration au groupe actionnaire. « Ça marque un partage de valeurs, le même niveau d’exigence, la volonté aussi de toujours travailler sur des pièces complexes de fonderie », avance Philippe Reynolds.
Sous le logo, apparaîtra l’inscription Grandry casting technologies. « L’idée est de conserver un lien avec l’histoire », rassure le DG.
Développement à l’international
Parmi les autres pistes de croissance, le passage par l’international est accéléré. Depuis juillet, l’entreprise compte un bureau commercial aux États-Unis. « On peut proposer à nos clients internationaux un schéma de fonctionnement intéressant. Le fait que cette fonderie soit intégrée dans un groupe international comme Poclain apporte des avantages et une différenciation que d’autres industriels n’ont pas », conclut le dirigeant.
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