DGE –
La fabrication additive est source d’innovation à la fois dans la façon de concevoir les objets et de les produire.
La diversité des procédés mis en oeuvre permet le développement d’applications aussi bien industrielles, avec la fabrication d’équipements ou de produits intermédiaires, que « grand public ». Cette technologie, apparue déjà depuis plusieurs décennies, enregistre actuellement des taux de croissance significatifs que de nombreux observateurs interprètent comme le potentiel d’un développement futur à plus grande échelle.
L’étude examine les conditions d’une telle évolution.
Un état des lieux détaillé couvre l’ensemble des composantes du marché : les diverses catégories d’acteurs concourant à l’offre, les utilisateurs (secteurs industriels et grand public) et les écosystèmes, sources de synergies entre les différentes initiatives.
Le diagnostic met en lumière les opportunités offertes par la fabrication additive, tant en matière de compétitivité pour les entreprises que d’initiatives à impulser dans les territoires.
Quatre scénarios prospectifs illustrent les axes de développement potentiels du marché, en identifiant les freins et les leviers susceptibles de les conditionner : un scénario « prototypage et expérimentation », un scénario « industrialisation de la personnalisation », un scénario « production série et gains de performance » et un scénario « évolution de la chaîne de valeur ». Les recommandations qui en découlent visent à renforcer les conditions d’accompagnement des acteurs pour que la fabrication additive confirme son potentiel de développement.
De toute façon, « le procédé qui permet d’ajouter de la matière existe depuis 5 000 ans, ça s’appelle la fonderie » (Fonderie magazine, décembre 2015).
Donc rien de très nouveau.