Il y a dix jours, la Fonderie mayennaise mettait définitivement la clé sous la porte, licenciant 114 salariés, après six mois de redressement judiciaire. L’entreprise produisait depuis plus d’un siècle des pièces en fonte, à l’unité, ou de petite série.
500 000 € d’investissement
Dépités mais pas abattus, une cinquantaine de salariés se mobilisent pour créer une Société coopérative et participative (Scop). Ils investiront 500 000 €, soit 45 % de leurs indemnités chômage chacun.
Ils pointent un métier « dur » mais « de passion ». Ils évoquent « des doutes » et « de l’inquiétude ». Ils espèrent être entendus par le juge. Un juge qui a déjà demandé à un commissaire priseur d’évaluer les biens de la Fonderie.