Onze jeunes du secteur suivis de près par la Mission locale de Sarreguemines ont pu visiter l’unité de ZF Fonderie Lorraine, accueillis sur place par Gérard Dalhem, directeur de la production. Ces demandeurs d’emplois intéressés par les métiers de l’industrie ont pu visiter les ateliers en compagnie de plusieurs chefs de service et se faire une idée précise du process de fabrication. Ils étaient accompagnés du sous-préfet Christophe Salin et de la directrice de la mission locale Paula Vincencio. cette dernière précise que depuis plusieurs années, un travail de fond est réalisé sur les métiers de l’industrie, il faut amener les jeunes à avoir plus de compétences sur ce plan et leur faire comprendre que la travail à la chaîne n’existe plus. Certains de ces jeunes sont qualifiés, d’autres sont en découverte professionnelle.»
Le sous-préfet précise pour sa part « qu’il n’est pas facile de monter ce type de visites, mais il est important de casser les mauvais clichés. ZF est en recrutement et connaît une expansion importante »
Moteurs chez BMW et Porsche
Les jeunes n’ont pas manqué une miette de cette visite plutôt instructive. « Fonderie Lorraine a été reprise par le groupe ZF en novembre 2010, nous avons un chiffre d’affaire en hausse », a précise Gérard Dalhem. La délégation de la Mission locale a pu ainsi apprendre que l’entreprise de Grosbliederstroff compte à ce jour 473 collaborateurs, avec un chiffre d’affaire de 67,5 M€, la surface totale du site étant de 11 000 M2.
La société verse dans la conception de boîtes de vitesse auto de 6 à 8 vitesse pour des marques comme BMW ou Porsche. « L’aluminium est livré sous forme de lingots qui sont fondus dans des fours de fusion d’une capacité de 3 à 12 tonnes », a-t-il été précisé aux jeunes, qui ont suivi les étapes de fabrication (fusion, moulage, usinage, expédition) avec attention, impressionnés par la technologie employée à la ZF, une des 113 unités de production du groupe. Parmi les jeunes présents, Nico Chanot, de Grosblie justement, a ouvert grand les yeux en permanence, lui qui a tenté plusieurs fois d’écrire à Fonderie Lorraine après avoir suivi une formation technique transfrontalière au lycée Nominé et à Völklingen il y a deux ans.
« Je suis fascine par l’aspect tournage-fraisage, ce qui m’intéresse, c’est de voir la pièce avant et après », dit-il, impressionné par la manière d’usiner les pièces et la précison des robots. Les responsables successifs ont insisté sur la sécurité, le traitement des déchets industriels.
