La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 31 Oct, 2014
Catégorie : Selon la presse

Fonderie Gillet à Albi

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Albi – Mardi 4 novembre 2014 à 14h30 – Le tribunal de commerce se prononcera sur l’offre de cession de la FONDERIE GILLET présentée par la SCOP créée par une trentaine de salariés
La « Fonderie GILLET » est une entreprise multiséculaire dont l’origine remonte au Roi-Soleil (1687). Fournisseur officiel et attitré de la monarchie, elle est aussi devenue celui de la Grande Armée et des soldats de la République au cours des différents conflits qui ont émaillé l’histoire de France.


Avec un savoir-faire incontestable sur des méthodes de fabrications de pièces moulées en Sable à Vert et Sable Chimique. Il existe aujourd’hui peu de fonderie en France avec du personnel autant qualifié dans ce genre de métier. La « Fonderie GILLET » peut ainsi répondre à des commandes sur des ensembles complets, c’est-à-dire des pièces brutes de fonderie et des pièces totalement usinées.


Il s’agit d’une des rares fonderies en France à travailler tout à la fois, l’aluminium, du bronze et du cupro-aluminium.


Malheureusement, elle a subi la crise avec d’autant plus de forces qu’elle a été mal géré depuis de nombreuses années.


Pour améliorer les marges de l’entreprise, les repreneurs mettront en œuvre une politique active de responsabilisation à tous les échelons de la production en contrôlant et maîtrisant rigoureusement la totalité du temps de production, des flux et encours. De cette manière, la SCOP (société coopérative) devrait arriver à dégager des bénéfices qui seront immédiatement et intégralement réinvestis au mois au cours des trois premières années.
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Force est de constater que les schémas classiques de reprise ont échoué et que le modèle de production établie par les actionnaires, dirigeants et administratifs ne fonctionne pas.


La force de la présente offre réside notamment par la participation directe des ouvriers dans le fonctionnement et l’exploitation de la fonderie. Ce schéma de reprise particulier à l’avantage de mobiliser les forces actives de l’entreprise et correspond, dans ce secteur d’activité, à un schéma qui a fait ses preuves. En effet, il existe plusieurs fonderies en France reprises sur le schéma proposé de la participation directe des salariés et qui sont donc gérées en SCOP à la suite d’une procédure collective. Elles poursuivent aujourd’hui leur activité dans des conditions satisfaisantes qui permettent en tout état de cause de maintenir l’activité et les emplois (Fonderie rollinger, Fonderie de l’Aisne, Fonderie mécanique lensoise).


« Nous assistons à un changement de paradigme », déclare Me Christophe LEGUEVAQUES qui s’était illustré l’année dernière dans la reprise de SPANGHERO, « Dans les années 80/90, le droit des faillites a permis à certains aventuriers de se constituer le début de leur fortune (Bernard Tapie, bien sûr mais également François Pinault et Bernard Arnault). Dans les années 2000, ce sont les fonds d’investissement et de capital retournement qui sont venus chercher des relais de croissance. La casse sociale a été sérieuse et les réussites plus qu’hasardeuses, il suffit de penser au cas MORY-DUCROS. Aujourd’hui, avec la mécanique des SCOP, le soutien de l’URSCOP et la créativité financière de M. Cyrile ROCHER, nous proposons aux salariés de prendre leur destin en main, de devenir leur propre patron et de profiter du droit des entreprises en difficulté pour reconstruire un outil de travail compétitif. Si le tribunal de commerce d’Albi valide notre offre, cela ouvre de nouvelles perspectives pour les reprises d’entreprise : les salariés pourront trouver dans ce droit économique les outils pour sauvegarder une partie de l’emploi et redresser les entreprises dans une perspective long terme qui faisait trop souvent défaut aux aventuriers et aux fonds d’investissements ».

Zone de commentaire !

5 commentaires pour : "Fonderie Gillet à Albi"

  1. La famille GILLET ne supporte plus que l’on bafoue son nom et son passé.
    Maître LEGUEVAQUE et Monsieur ROGER ne sont pas autorisés à s’octroyer le passé ou le nom de GILLET pour l’attribuer à une éventuelle SCOP.
    Cette éventuelle future entreprise n’existe pas, elle n’a donc pas de passé.
    Quant à « l’anonyme’ qui se pose des questions sur les hélices du porte avion, ces pièces n’ont pas pu être coulées par GILLET SA, mais je connais parfaitement le problème et les raisons de la casse.

  2. Nous saurons peut-être demain qui a raison de toutes ces informations très contradictoires.
    Si la Fonderie Gillet est en RJ, les actuels dirigeants n’ont plus qu’un tout petit pouvoir de conseil, seuls l’Administrateur et le Tribunal de Commerce sont décisionnaires.

  3. Mr Gillet

    Aucune volonté de viser la fonderie GILLET. Juste une remarque quand à un éventuel reportage sur des fondeurs réalisant des hélices, connaissant le besoin de sensationnel de certaines boîtes de production télé, j’ai peur que l’on nous ressorte de vieilles histoires et que l’on amalgame…

    Ne connaissant pas les fonderies GILLET ni leur histoire, je ne peux juger.
    Par contre, je suis intéressé par connaitre le problème et les raisons de la casse de l’ hélice.

  4. Dixit Wikipédia :
    « Bris de l’hélice bâbord :
    Durant la nuit du 9 au 10 novembre 2000, alors que le porte-avions naviguait en Atlantique ouest, faisant route vers Norfolk, en Virginie, une pale de l’hélice bâbord se brisa, et le navire dut retourner à Toulon pour remplacer l’hélice défectueuse. L’enquête qui suivit mit en évidence que les hélices de remplacement comportaient les mêmes défauts de structure : des bulles (soufflures survenant lors du refroidissement du métal coulé dans le moule) près de l’axe des hélices (réalisées d’une pièce dans un alliage cuivre-aluminium) ; ce défaut est dû au fournisseur Atlantic Industrie, qui avait effectué des compressions de son personnel le plus expérimenté. Les hélices du Foch et du Clemenceau, moins adaptées au Charles de Gaulle ont été utilisées, ce qui devait limiter la vitesse maximale à 25 nœuds, au lieu des 27 nœuds prévus. Le 5 mars 2001, il appareille avec deux anciennes hélices, et réalisa des pointes de vitesse à 25,2 nœuds aux essais. Les anciennes hélices sont remplacées fin mai 2008 par deux hélices Rolls-Royce Naval Marine de 20 tonnes et 6 mètres de diamètre, fabriquées aux États-Unis, permettant l’accueil des Rafale, dont l’appontage en situation difficile requiert un porte-avions marchant au moins 27 nœuds, ce qui, dans le cas où le temps le permet, est sa vitesse maximale. »

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