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Plein de réussite pour le parcours de Sandra Gaspar .
C’est super de voir une jeune femme choisir ce beau métier qu’est la Fonderie.
Autre formulation possible : « C’est super de voir une belle jeune femme choisir ce métier qu’est la Fonderie »
Bonjour, lorsque j’ai lu cubilot à vent chaud, je me suis trouvé quelques années en arrière, lorsque la Société Générale de Centrifugation était toujours en fonction. Je désirerais si c’était possible de connaître les fabrications pour 25 t/h.
Si Madame Sandra GASPAR ne veut pas mettre la fabrication sur Fonderie et Piwi, je vous serais infiniment reconnaissant de me mettre un petit commentaire sur mon blog étainfaitmain, c’est un ancien jeune de 91 ans qui a adoré son métier et vous serez surprise, Madame Sandra Gaspar, à 90 ans j’ai encore moulé !
Bonjour « spejo »,
Le coubilot vent chaud de la FMGC est utilisée pour produire 25 t/h de fonte de type FGL200 pour le lestage de grues, d’engins de manutention, de machines flottantes ou de bateaux.
Au plaisir …
Sandra
Bonne réussite à toi dans tes nouvelles fonctions, cette fois ci différentes de la « Qualité » mais la fonte, elle, doit l’être ! En souvenir de la période ou nous nous sommes côtoyés à FMGC.
Félicitations Sandra . Bon vent !!!!!!! chaud bien sûr . Amitiés
Bonjour.
Madame Sandra,
je vous remercie infiniment de m’avoir répondu au sujet de ces 25 tonnes heure, maintenant je comprends mieux pour le gros tonnage de la fusion.
Heureuse de voir une consœur à ce genre poste ! J’aurais beaucoup aimé bosser côté fusion cubilot aussi.
Par contre messieurs si on peut éviter les qualificatif du genre « belle jeune femme », pitié on est en 2020.
Je pense que cette remarque m’est destiné.
Il n’y avait aucune allusion de ma part.
Alors de grâce, mademoiselle, cesser de voir le mal ou l’insinuation machiste partout.
En 2020, on peut quand même utiliser cet adjectif, sans se le voir systématiquement reprocher. Cool!!
Arrêtez cette hystérie de voir le mal partout.
Bienvenue Sandra !!!
On se rejoint à la machine à café, c’est ta tournée !
Aucune méchanceté ou hystérie dans mon propos. Je sais bien que ce n’est pas dit d’une méchante manière.
Mais nous sommes trop souvent qualifiées avec ce genre de terme, alors que l’on préfèrerais être remarquée pour d’autres choses (ça n’engage que mon opinion) Et si je me permets de faire la remarque c’est pour essayer de faire bouger la vision des choses chez toutes les générations.
Je ne suis pas fermée ou extrémiste, dîtes vous simplement qu’il y a des propos qui parfois dérangent mais les personnes n’oserons pas toujours le dire et ce n’est pas parce qu’on dit quelque chose gentiment que la personne ne le prendra pas mal.
Et désolé à l’écrit j’ai pu paraitre virulente, mais ce n’est pas le but.
Encore une fois tous cela n’engage que moi.
PIWI tout cela est bien dit Je suis fier de mes commentataires et…. commentatrices.
L’adjectif « belle » est dérangeant ??? N’avez-vous jamais pensé ou dit que ce jeune homme est « beau »? Vous rendez vous compte de ce que vous dites ?
Cette police de la pensée m’effraye et me fait penser aux pires excès que l’on a chez nos « amis » américains, dans les relations hommes-femmes.
Alors de grâce, cessons de vouloir reproduire et singer ce qu’il y a de l’autre coté de l’Atlantique.
Je ne doute pas que dans vôtre rôle de responsable Fusion et des relations que vous avez au sein de vôtre équipe avec vos collègues masculins, vous saurez faire preuve de plus de discernement.
Et félicitations pour vôtre promotion (on peut le dire, ça?)
Sujet clos pour moi.
Ce n’est absolument pas mon débat, mais si certains avis ne sont pas souhaités, il ne fallait pas débattre en public.
Il y a clairement une différence générationnelle entre ce qui peut paraitre une expression machiste ou pas.
Le fait est qu’être ouvert d’esprit c’est aussi accepter les divergences à ce niveau.
S’excuser avant d’argumenter lorsque des propos ont clairement choqué quelqu’un dont l’opinion est différente, ça me parait être le minimum de l’éducation.
Puisqu’on est libre de donner son ressenti sur ce blog, ce n’est pas le terme « belle jeune femme » qui m’a le plus choqué (sûrement par habitude de ce genre de terme malheureusement, surtout en industrie), mais l’absence d’excuse et d’acceptation que les idées et revendications puissent changer autour de l’image de la femme.
Mèkilékon, je comprends que vous n’aviez pas de mauvaises intentions en parlant de « belle jeune femme ». Mais reconnaissez qu' »hystérie », « police de la pensée », « singer », « discernement » ne sont pas des mots qui servent votre propos. C’est dommage.
Ce qui est certain, comme le dit Scheuscheu, c’est que la jeune génération (femmes et hommes) n’a pas la même perception du machisme que ses ainés. Il faut l’accepter car ce n’est pas un effet de mode venant d’outre-atlantique. C’est la prise de conscience que parler du physique et de la compétence de quelqu’un dans la même phrase n’arrive jamais aux hommes (« quel beau jeune homme musclé à l’ébarbage »…) et que ce n’est pas acceptable de le dire.
Pourquoi ? Parce que celui qui tient ce propos passe le message, plus ou moins conscient, qu’il y a un paradoxe entre le fait d’être belle et compétente (« sois belle et tais-toi »).
Ultime commentaire (pour Scheuscheu) : les remarques sexistes ne sont pas une spécialité de l’industrie.
Ma femme travaille sur l’égalité femme-homme pour des entreprises du tertiaire et le harcèlement sexuel y est trop souvent la norme…
Etonnant et intéressant débat qui augure de réelles relations femme/homme égalitaires, actées !!!
15 commentaires sur un sujet d’actualité non spécifiquement lié à la fonderie.
Une performance ici soulignée.
Merci pour la citation @Paul-Henri RENARD,
j’ai cité l’industrie pensant m’adresser à des industriels, et parce que c’est le domaine auquel je suis le plus confronté.
Mais malheureusement il est acté que c’est un phénomène largement généralisé en France comme ailleurs, tous secteurs confondus. (et Hop, 16ème commentaire !)
Merci à tous pour vos encouragements !!!
Il y a une dizaine d’années, je serais probablement entrée dans le débat sexiste avec ardeur … probablement parce qu’à 33 ans, j’ignorais si on accordait autant d’importance à mon apparence qu’à mon discours…
Aujourd’hui, à bientôt 43 ans, je suis flattée lorsqu’on me qualifie de « belle jeune femme », et je remercie tous ceux qui me trouvent ces qualités ! 😉
Mon parcours international en grand groupe a permis de mettre en évidence qu’il est plus facile de se faire entendre lorsque l’on adopte certains codes vestimentaires appuyant une position sociale … et je reconnais que l’attrait physique peut être un déclencheur pour obtenir la parole au milieu d’un débat technique houleux car on se demande toujours si la « jolie nana en robe de soirée » a d’autres qualités que celles que l’on peut déjà voir.
Et je peux donc vous dire qu’un aspect physique « agréable » facilite juste la prise de parole … mais on a d’autant moins droit à l’erreur lorsqu’on nous donne la parole !…
Alors je me plais à croire que si l’on trouve aujourd’hui mes propos pertinents (techniquement ou socialement), c’est uniquement parce que j’ai beaucoup travaillé, je me suis beaucoup remise en question, j’ai beaucoup appris, et j’ai eu le courage de sortir de ma zone de confort à chaque fois que les circonstances l’ont exigé …
Rien à voir avec mon potentiel « sex-appeal » qui ne m’aura servi qu’à passer pour une gourde lorsque je prenais la parole précipitamment (de peur qu’on me l’enlève) pour partager des idées pas toujours abouties ou pour dire des âneries 😀
P.S. à Jérôme HORVILLE :
Bah … t’étais où jéjé ? on te voit plus au café ! … tu boudes les pauses masquées ? 😀
Aller … reviens … j’ai fais le plein de ma clé ! … café à volonté !! 😉
P.P.S. sur le débat de société :
Je crois que les humains s’attribuent les rôles dans la société en fonction de ce qui semble être utile, fonctionnel et confortable …
La « libération » de la femme n’est autre qu’une forme d’asservissement que les hommes connaissaient déjà en dehors du foyer …
Je crois donc que les hommes ont perdu leur dose de tendresse à domicile lorsque les femmes ont dû prendre aussi une activité salariée pour soutenir le budget du foyer.
Et finalement, on se retrouve Hommes et Femmes en manque d’affection (les hommes n’étant plus le seul adulte disponible pour distraire Madame, et les femmes ne recevant pas à longueur de journée tout l’amour innocent des enfants), car on est tous engagés ensemble dans l’équilibre de l’économie du foyer, des entreprises, des pays et du monde …
N’ayant plus ce petit monde fermé qu’était le foyer familial tenu par une « déesse » bienveillante et heureuse de tenir ce rôle, les hommes et les femmes font désormais partie d’un même terrain de bataille et de conquête …
C’est pas simple … mais on va bien finir par s’habituer ! 😉
Et si plutôt que de regretter une époque révolue, on se félicitait de chaque petite victoire obtenue – hommes et femmes – ensemble ?
PIWI : pendant que tu réponds un peu à tout le monde tes avis et tes souvenirs sur JLL, DD et JJA
Cher Piwi,
Je me souviens de JLL, DD et JJA comme des personnes qui m’ont permis de lancer ma carrière en fonderie …
JLL m’a faite rêver à une carrière que je ne croyais pas possible pour moi, me disant un jour que la fonderie avait besoin de gens come moi
..
DD m’a faite découvrir mon goût pour l’innovation et pour l’introduction d’intelligence artificielle dans nos métiers d’apparence vieillotte …
Et JJA m’a appris la résilience… loin de la bainite
Chère Sandra
Tu bats les records de commentaires sur le blog.
Pourrais-tu nous rappeler ton parcours professionnel depuis ? ta découverte de la fonderie ? où ?
Cher Piwi,
Je ne crois pas que ce soit moi qui batte les records de commentaires sur le blog, mais plutôt la question de la présence de femmes en fonderie …
En effet, pour avoir essayé d’attirer des lycéennes vers les métiers de la fonderie il y a une douzaine d’années, j’ai alors compris que ces métiers répugnaient une majorité de la population … et pas que la population féminine ! (on en sait quelque chose quand on voit le mal qu’on a à trouver des recrues compétentes et motivées).
Pour ma part, fille d’agriculteurs qui ont dû immigrer dans les années 60 en France pour sortir de la misère, je n’ai pourtant pas été encouragée à aller vers l’industrie lourde !
Mon père ayant travaillé au chargement à la fusion en verrerie, et ma tante ayant travaillé à la coulée en fonderie de joaillerie, j’ai probablement admis par moi-même que ces métiers étaient envisageables …
Alors lorsque j’ai découvert Devaux Werts Fonderies (DWF) en juin 2000 lors de mon stage de fin de BTS physico-métallographie, je me suis éprise de ce milieu complexe avec des multitudes de paramètres (hommes, équipements, procédés, météo, etc.) influençant les résultats obtenus sur des pièces uniques à usage industriel ou artistique.
Et j’ai alors commencé un BTS Mise en forme des alliages moulés à Chartres (avec Max et Sorgius), puis continué à l’ESFF avec les encouragements de Jean-Louis LAMBERT (JLL) et Didier DUMEE (DD).
Quand DWF allait fermer fin 2005, j’ai trouvé (grâce à toi !) une fonderie prospère pour effectuer mon projet de fin d’études à l’ESFF (La Défense) : la FMGC souhaitait optimiser son jeune cubilot …
Et voilà comment je suis arrivée dans le petit monde des Cubilots Vent Chaud.
Puis en 2009, j’ai eu envie de sortir le nez du guidon du Cubilot, et je suis allée chez Grandry (Sablé-sur Sarthe) pour essayer de donner une nouvelle impulsion avec des méthodes de résolution de problème de type Lean Six Sigma, et l’introduction d’un procédé d’inoculation et sphéroïdisation (INITEK) permettant d’améliorer les rendements Mg et de réduire la variabilité de comportement de la fonte à la solidification.
Et en 2011, après la brusque disparition de ma mère, j’ai eu besoin de changer d’horizon … alors je suis devenue support technique des achats du groupe Alstom, en charge de toutes les négociations techniques internes et externes – de la conception des composants jusqu’à leur comportement en fonctionnement.
J’ai ainsi fait le tour du monde une douzaine de fois en 4 ans, visité et audité environs 60 fonderies, forges et laminoirs partout dans le monde.
Puis, le besoin de changement permanent a diminué … et Alstom m’a aidée à créer mon propre cabinet d’expertise et de conseil (afin que je reste disponible pour Alstom et ses fournisseurs … et que je ne devienne pas salariée des concurrents chinois).
Enfin, lassée par les aléas de l’entrepreunariat et confrontée à un carnet de commande vidé par la nécessité de réduire les interactions sociales durant la pandémie … j’ai fini par reprendre contact avec l’une des plus belles fonderies que j’aie vue au monde.
Et voilà comment une jeune femme, trop timide pour aller vers les métiers de la communication auxquels tout le monde la destinait, se retrouve fondeuse depuis 20 ans à s’épanouir dans le monde merveilleux (parfois Eden, parfois Abys) de la fonderie et des fondeurs …