La fonderie et Piwi

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Par : fred
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dimanche 14 Juin, 2015

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1 commentaire pour : "Diversification pour la FMGC"

  1. La fonderie implantée en Loire-Atlantique est numéro un des contrepoids en fonte.
    L’hydrolienne Sabella, qui sera immergée fin juin, dans le détroit du Fromveur, entre Molène et Ouessant, sera lestée de 200 tonnes de fonte. Une nouveauté dans un secteur qui préfère jusqu’à présent le béton. Elle sera réalisée par la fonderie FMGC (Fonderie et Mécanique Générale Castelbriantaise). « Pour une masse donnée élevée, le volume nécessaire en béton est bien plus important qu’avec la fonte », explique Gérard Thuet, président du directoire de FMGC, fabricant de ces contrepoids sous-marins qui ancreront l’hydrolienne par 55 mètres de fond. La fonte est de 4 à 5 fois plus dense que les fondations en béton. Le matériau, peu vulnérable à la corrosion, est fabriqué à partir d’acier recyclé.
    Cette réalisation sous-marine concrétise la diversification de cette fonderie implantée à Soudan, en Loire-Atlantique. La filiale du groupe français Farinia, spécialisée dans la forge, la fonderie et l’usinage, fabriquait jusqu’à présent essentiellement ces pièces massives pour les grues, chariots élévateurs et autres engins de travaux publics ou de manutention. C’est pour anticiper la décroissance de ces marchés en Europe que l’entreprise a pris le virage des énergies marines.
    Au-delà de l’hydrolien
    Le milieu ne lui était pas totalement inconnu puisqu’elle fabriquait déjà des quilles en fonte pour voiliers. Lors du récent Salon Thetis de Nantes, dédié aux énergies marines renouvelables (EMR), la société a présenté un catalogue destiné à ce secteur d’activité. Au-delà de l’hydrolien, les lests en fonte sont envisageables pour fixer les éoliennes flottantes mais aussi les modules houlomoteurs ou d’énergie thermique des mers.
    L’autre marché envisagé est celui du maintien et de la protection des câbles d’alimentation électrique soumis aux contraintes des grands fonds marins. Ces tubes articulés, ou plutôt ces armures de fonte, ont été conçus en lien avec la start-up nantaise Innosea, « spin off » de l’Ecole centrale de Nantes, et avec le laboratoire public GeM. Pour s’engager dans cette activité, FMGC s’appuie sur un bilan solide. L’entreprise, qui compte 380 salariés, affichait un excédent brut d’exploitation de 8,2 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 72,9 millions d’euros, dont les trois quarts à l’export.

    Les Coquilles FMGC sont désormais opérationnelles
    Protection lestées pour les câbles sous-marins

    http://www.lesechos.fr/journal20150

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