La Dépêche –
Jean-Louis Chauzy, président du CESER (conseil économique social et environnemental régional) Occitanie plaide pour une négociation au niveau ministériel pour que Renault privilégie les fonderies françaises dont la société viviézoise SAM. Le président du CESER nous prie d’insérer :
« Après le refus du représentant de Renault d’examiner l’offre de reprise de Jinjiang SAM avec Patrick Bellity, président de la société SIFA, ce dernier a retiré la lettre d’intention de reprise, envoyée au président du tribunal de commerce de Toulouse.
La prolongation de la procédure décidée en conséquence par le tribunal jusqu’au 15 février place les salariés sous tension et aggrave l’angoisse.
Le ministère de l’Industrie a engagé parallèlement des discussions avec le groupe espagnol FIE, déjà partenaire de Renault.
Il est regrettable que la filière de la fonderie française ne soit pas privilégiée pour faire émerger et consolider un ou plusieurs entrepreneurs pour ce cœur de métier de l’industrie automobile.
La fonderie nécessite des savoir-faire, SAM en possède, cela nécessitera de la part de l’État comme des collectivités et de l’industriel retenu plusieurs exigences pour finaliser une négociation indispensable :
– Connaître le projet industriel ;
– Discuter des capacités humaines indispensables pour le bon fonctionnement de l’entreprise ;
– Des investissements nécessaires avec le soutien de l’État, de la Région (plan de relance, soutien à la filière automobile) et de l’intercommunalité (foncier et bâtiments) ;
– Des engagements contractuels de Renault sur les volumes et les produits pour sécuriser les emplois et les investissements.
Pour sortir de la crise, une négociation industrielle et sociale est indispensable. Cette négociation doit être conduite au niveau du ministère de l’Économie et celui de l’Industrie, avec les représentants de la filière automobile .Les sous-traitants ne peuvent s’en sortir s’ils sont sans cesse écrasés par les prix et les volumes.
Hélas, Renault a délocalisé 80 % des emplois en dehors de la France en plus de 10 ans.
Il est urgent de se ressaisir ! »
A une certaine période un Parti Politique Français , aujourd’hui pratiquement disparu incitait à acheter Français.
Pourquoi acheter Renault que l’état, depuis plusieurs décennies a beaucoup aidé, pour ne pas dire renflouer ?
Non acheter Toyota dont un des véhicules est 100% français.
C’est d’ailleurs ce que je m’apprète à faire,.Il faut absolument favoriser l’emploi en France.
Piwi : Bernard , t’as cassé ta bagnole ou plutôt on te l’a cassée ?