En Allemagne comme en Chine, les ventes de voitures hybrides rechargeables des constructeurs allemands sont en chute libre.
Mercedes couvre 2,2 % du marché chinois pour les hybrides rechargeables.
« Un désastre. » Un quotidien économique allemand ne prend pas de pincettes pour décrire l’état du marché des voitures allemandes roulant à l’essence et à l’électrique.
Depuis que le gouvernement a supprimé les primes qui atteignaient jusqu’à 6.750 euros pour les voitures hybrides fin 2022, les ventes ont chuté de 45 .
Pendant ce temps, les véhicules purement électriques progressaient de 13,2 % pour atteindre 94.736 unités vendues.
Moins de 7 % du marché en Chine
En Chine en revanche, où les hybrides rechargeables sont toujours subventionnés, elles ont enregistré une progression de 74 % entre janvier et mars.
Propriétaire heureux et satisfait d’un RAV4 full-hybride depuis qq mois, je ne peux que confirmer. L’hybride rechargeable est plus cher, plus lourd (batteries) et pour être rentabilisé, nécessite de s’astreindre à une discipline rigoureuse pour profiter au maximum du roulage en 100% électrique. Pas adapté à Monsieur tout-le-monde…
Aucun souci avec le full-hybride. Pas de contrainte de chargement (pas possible pour ceux qui habitent en logement collectif, à moins de payer très cher le kW.h sur des bornes de rechargement, pour le rechargeable), tout se déroule en toute transparence. Avec une conduite adaptée afin de profiter au mieux de l’hybridation, je suis à 5,7 l/100 km en moyenne. Conso qui varie beaucoup en fonction du relief, mais largement compensée en descente, freinage et autres techniques d’éco-conduite.
Bravo TOYOTA;
Le full hybride c’est en fait juste un déplacement des rejets de CO² des centres villes vers l’extérieur. Puisque pour recharger le full hybride, on utilise le moteur thermique qui lui rejette du CO².
De plus, le moteur électrique et la batterie constituent un surpoids qu’il faut mouvoir, donc encore un peu plus de CO²… sans compter leur fabrication et leur recyclage.
C’est pas du tout écologique ni éco-responsable.
Notre fondu suisse confond : le full-hybride n’utilise qu’une petite batterie qui lui permet de rouler en électrique seulement sur 2 km environ. Ce n’est pas un poids mort de plusieurs centaines de kg, comme sur une hybride rechargeable. Une enclume roulante, cette dernière, tout comme la voiture électrique.!!
L’hybride rechargeable utilise une grande quantité de matériaux (écologique?) à extraire.!! Et comme le full-hybride, elle utilise un moteur thermique, lorsque la batterie ne peut plus fournir assez de kW.h.
Si l’on rajoute son surcoût et la contrainte de rechargement (qui ne semble pas réellement assurée pour nombre d’utilisateurs), l’hybride rechargeable est un leurre écologique. Du green washing…
Moralité : même si ces technologies ne sont pas 100% écologiques (pas plus que la voiture 100% électrique, d’ailleurs), le full-hybride est pour moi le moins pire, limitant l’extraction et l’utilisation de matériaux (Mn, Ni, Co, Li, etc). Et d’une utilisation transparente, sans stress ni contrainte. Perso, mon véhicule roule à 50% du temps en électrique en moyenne. Un excellent résultat sans gaspiller quantité de ressources minières, transporter un poids mort (grosse batterie)et en totale transparence pour le conducteur.
Une des solutions les moins pires, si l’on excepte le vélo ou la marche à pied…évidemment.
A part la marche à pied ou le vélo, l’utilisation d’un véhicule sera toujours génératrice de rejets.
Le Fondu Suisse ne confond pas, mais il se trouve qu’il connait assez bien le sujet : le surpoids du système full hybride du Toyota RAV4 est de 110kg (c’est à dire la masse de 3 sacs de ciment de 35kg !!). Ceci inclut : la batterie, le système de ventilation de la batterie, l’inverseur de puissance, le moteur électrique, le circuit de refroidissement du moteur électrique et de l’inverseur, le câblage du moteur et de l’inverseur et le surpoids spécifique de l’alternateur.
Voilà donc un véhicule qui trimbale constamment ses 3 sacs de ciment qu’il faut accélérer, et dont la fabrication a demandé plus de ressources que la version à moteur à combustion interne non hybride, et dont la recharge de la batterie s’effectue partiellement en puisant de la puissance du moteur a combustion, entraînant de fait une surconsommation. Ainsi, on ne rejette plus de CO² dans les ZFE, mais au total on en rejette plus qu’un moteur non-hybride. Le bilan écologique par rapport à la version non-hybride est tout simplement négatif, ce qui n’est pas le cas de l’hybride rechargeable lorsque la recharge s’effectue à chaque fois avec du courant « vert ».
Par contre il est tout à fait exact que la production d’un hybride rechargeable possède un impact écologique nettement plus important que le full hybride, compensé cependant par la plus grande autonomie de la batterie permettant des trajets en électrique entre 30km et 50km.
En fait, le full hybride c’est écologiquement la pire des solutions. A terme, la moins pire (je dis bien la moins pire, pas la meilleure) sera le full électrique, mais la technologie des batteries doit encore évoluer.
Non, le full électrique n’est pas LA SOLUTION!!. Cette absurdité criminelle de vouloir privilégier uniquement la mobilité électrique est symptomatique de l’incompétence notoire de nos politiques, conseillés par des « conseillers » non moins obtus .
Il est un dicton de bon sens (mais dans los milieux politiques et décisionnels actuels, cela n’est plus audibles) comme quoi il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
Ce 100% électrique présenté comme écologiquement « responsable » ne l’est pas plus. L’extraction des métaux, la fabrication et le recyclage des batteries, ne sont pas % émission!! On va forcer nos constructeurs à basculer à 100% vers cette technologie (la France ne représente que 1% des émissions), alors que pendant ce temps, une très grande partie des pays en développement (Asie, Afrique, Amérique du Sud) va continuer à polluer, utiliser des véhicules thermiques, faire fonctionner des centrales à charbon, etc.
De qui se moquent t-on? Cette enfumage va accroitre la mainmise de la Chine sur cette technologie, au détriment des entreprises et emplois chez nous.
Aucune vision stratégique de nos dirigeants, que ce soit en France ou au niveau européen. Tout dans l’idéologie, la posture (on veut être les meilleurs, y compris dans la connerie).
La voiture électrique a certes sa place, mais en complément de la voiture thermique, à hydrogène ou tout autre technologie, notamment en urbain et périurbain. Point barre.
Pas sur des voitures qui nécessitent des centaines de kilos de batterie et totalise plus de 300 ch, pour pouvoir faire péniblement 400 km!!
Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde. Ce n’est pas dire des sottises qui est grave, mais les dire au nom des principes.
La technologie des batteries n’en est qu’à ses premiers balbutiements. Certes les batteries actuelles ne sont pas assez performantes pour garantir une autonomie équivalente à celle des moteurs thermiques, mais ne pas en entrevoir leur potentiel et rejeter le tout électrique en prétextant qu’il s’agisse d’une « posture » ou d’une idéologie, c’est exactement le discours que tenaient les adeptes de la calèche lorsque les premiers véhicule à moteur à combustion sont arrivés sur le marché. Et pourtant, que de progrès effectués depuis les années 1920 sur les moteurs thermiques !
Au vu du nombre d’acteurs sur le marché du VE et vu les sommes injectées dans la R&D des GMP électriques, gageons que les progrès seront spectaculaires dans les 2 ou 3 décennies à venir.
De plus le plus grand marché automobile mondial (la Chine) est en train de basculer vers le tout électrique. Les immatriculations de VE (PHEV + BEV) y représentaient 2% fin 2019. Depuis début 2023 ils représentent 30%, dont les 4/5èmes en full électrique. Et ce n’est pas près de s’arrêter…
Le full-hybride ne demande aucune énergie complémentaire, ni de dépenses pour recharger, puisque la batterie se charge elle-même lors des freinages et en descente. Perso, il m’arrive souvent de faire moins de 2 litres/100 km (équivalent) lors de parcours descendant, sans dépenser un centime d’euros. !! Bilan plus intéressant que l’hybride rechargeable, qui accuse d’ailleurs de plus en plus sur le marché, une désaffection du public…et une En full hybride, pas besoin de brancher la voiture et payer 40 centimes, voire 60 centimes/kW.h à une borne de chargement, si lo’n a pas la possibilité de charger à domicile. Tarifs prohibitifs, qui obèrent les avantages financiers de l’utilisation du VE. Et cela, nos gouvernants n’en pipent mot, évidemment. !!
N’oublions pas les citadins (annoncés représentant bientôt 80% de la population mondiale) qui ne peuvent charger un VE à partir de leur domicile ou garage, à tarif normal. Certains utilisateurs passés au VE commencent à faire les comptes et ouvrir les yeux…
D’ailleurs, ce qui n’est pas dit par « nos élites intelligentes », pour ne pas effrayer la « populace idiote », c’est que nous allons, bon gré mal gré, petit à petit vers une limitation de la mobilité offerte jusqu’à présent à chacun. Avec également des conséquences globales sur l’économie et la vie de chacun (transport des marchandises, déplacement en avion pour le tourisme, etc)
On tape sur la voiture thermique, alors que ses émissions ne représentent qu’une partie du total.
Arrêtons de subventionner les VE, ce qui signifie souvent subventionner le Made in China ou USA, au profit d’un seul public capable de mettre plus de 45000 € et bien plus dans un véhicule capable de satisfaire tous les besoins d’une famille. Ce qui ne représente qu’une minorité de la population.
Il me semble bien plus intelligent et efficace de subventionner des actions plus efficaces et universelles, comme l’isolation des bâtiments mal isolés, le verdissement des villes, la désartificialisation des surfaces urbaines (routes goudronnées, sans arbres !!), la limitation de l’artificialisation des sols au détriment des terres agricoles, le développement des haies, le développement d’énergies telles que l’énergie houlomotrice, hydrolien, éolien marin, etc. Et bien d’autres axes de recherche et mesures possibles, avec le peu de moyens que nous avons, au lieu de les gaspiller dans une vision idéologique du 100% électrique pour la voiture.