La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mardi 23 Déc, 2025
Catégorie : Photos de pièces

La production anémique d’obus en France sent la poudre .

Derrière la production anémique d’obus en France, un fonds d’investissement qui sent la poudre

L’ENQUÊTE DU DIMANCHE. Malgré des annonces tonitruantes, la production de munitions promise par Europlasma ne décolle pas. L’entreprise est soutenue par un fonds, Alpha Blue Ocean, aux pratiques controversées.

Par  Clément Machecourt     Publié le 21/12/2025  Le Point
Les salariés de la Fonderie de Bretagne sont inquiets, les engagements de la reprise d’Europlasma ne sont pour l’instant pas tenus et l’entreprise manque d’activité.© PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP
Le bouchon de champagne a sauté dans un bruit de fête. En mai dernier, les 266 salariés de la Fonderie de Bretagne, en redressement judiciaire depuis janvier, ont repris leur souffle. Leurs emplois étaient sauvés grâce au rachat in extremis de l’usine par Europlasma et son PDG, Jérôme Garnache-Creuillot.

La promesse pour relancer l’entreprise ? Abandonner progressivement la fabrication de pièces automobiles au profit de la production de corps creux d’obus de 120 mm. Avec le conflit en Ukraine et le réarmement militaire en Europe, un marché est à saisir.

Europlasma tablait sur 250 000 enveloppes métalliques fabriquées à Caudan, près de Lorient, avant la fin de l’année. L’histoire était belle. Un peu trop belle ? Huit mois plus tard, aucun obus n’est encore sorti de l’usine bretonne.

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