La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mardi 10 Oct, 2023
Catégorie : Qui est qui

«J’ai fait 33 cloches pour les JO de Paris en 2024»

L’ILLUSTRE

Dans l’atelier de la Fonderie Blondeau à La Chaux-de-Fonds, Aloïs Huguenin crée diverses cloches. L’un de ses plus importants clients n’est autre que le sponsor des Jeux olympiques.

« Outre les cloches olympiques, la Fonderie Blondeau fait aussi des pièces pour célébrer des réussites au CFC. DAVID MARCHON/MaVu »

Fonderie Blondeau

Outre les cloches olympiques, la Fonderie Blondeau fait aussi des pièces pour célébrer des réussites au CFC.

Aloïs Huguenin, 29 ans, a repris la Fonderie Blondeau à La Chaux-de-Fonds, achetée par son grand-père, Raymond Blondeau, en 1966, puis tenue par son père, Serge Huguenin, dès les années 1990. Ce qui caractérise l’entreprise familiale est l’un de ses clients: Omega, chronométreur officiel des Jeux olympiques, dont les premières commandes à la Fonderie Blondeau remontent à 1984, lors des JO de Los Angeles.

Actuellement, c’est pour les Jeux de Paris 2024 qu’Aloïs Huguenin fond les cloches qui sonneront le dernier tour pour les athlètes. «On a vraiment un bon rapport avec Omega et, pour Paris, j’ai fait 33 cloches», souligne le fondeur en relevant toutefois que le niveau de précision pour les cloches olympiques est plus exigeant que pour d’autres pièces, réalisées par exemple pour des mariages, des anniversaires ou encore des célébrations de fin d’apprentissage.

Aloïs Huguenin, qui s’est intéressé au métier à ses 20 ans, tient la fonderie seul depuis six ans. Il apprécie la variété des tâches liées à la confection d’une cloche. «Il y a autant du travail de bureau et de relation client que des moments à avoir les mains dans le sable ou à faire des choses plutôt minutieuses.» Le sable noir sert à fabriquer le moule dans lequel est coulé le bronze en fusion pour créer la cloche. Avant de couler la matière, le sable est marqué avec les décorations en relief. Elles viennent du grand-père qui, «quand il voyageait, a toujours cherché des pin’s». Moulés, coulés et retravaillés par un ami graveur, les pin’s ont finalement été fixés chacun sur une petite tige. Toute une bibliothèque de motifs et de lettres de différentes tailles a ainsi pris vie au fil des ans. «Tout ça, ce sont des décorations que j’utilise toujours.» Comme les motifs, le savoir-faire est ancestral et les cloches sont faites une à une à la main, sans technologie ou industrialisation.

>> Pour en savoir plus: fonderie-blondeau.ch
>> Vous connaissez une ou un Romand·e qui a un talent particulier? Signalez-le nous à courrier@illustre.ch

Par Sandrine Spycher Publié il y a 23 heures

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