Les négociations avancent et cela rassure fortement les ex-salariés de l’usine aveyronnaise.
FRANCE BLEU
Depuis presque 150 jours, les salariés de la fonderie SAM en Aveyron occupent leur usine. *
Du dialogue et pas de forces de l’ordre
En tout cas, on est loin d’une intervention des CRS pour faire sortir les ex de la SAM de leur usine. Lors de la dernière rencontre en préfecture ce mardi 12 avril, la préfète Valérie Michel-Moreaux a redit qu’elle voulait du dialogue et pas de forces de l’ordre.
Tout se concentre donc sur les bâtiments. Les murs de l’usine appartiennent toujours à Jinjiang-Immobilier, une des filiales du fondeur chinois qui a laissé la SAM exsangue. Des bâtiments, achetés autour de 90.000 euros il y a six ans, en 2017. Aujourd’hui les anciens propriétaires en demandaient plus de 3 millions.
Visite pour une évaluation du prix
Alors les services de la Région ont fait intervenir les domaines pour fixer un prix plus raisonnable. La visite a eu lieu. L’accord n’est pas loin. En tout cas les élus, ne veulent surtout pas que le futur repreneur aient un loyer exorbitant à payer aux chinois d’où l’importance de ce rachat.
Pour ce qui est des machines, les tractations ont lieu entre le repreneur potentiel et le liquidateur judiciaire. Et là aussi, cela semble avancer.
Si ces négociations aboutissent, les salariés pourraient donc quitter les lieux assez rapidement. En revanche, sur les primes surpa-légales aucune avancée avec Renault. Les choses se régleront donc sans doute aux prud’hommes maintenant.