La fonderie et Piwi

MENU
Par : Nicolas
219
8
jeudi 30 Avr, 2020

Zone de commentaire !

8 commentaires pour : "Conférence : totalement décoiffante !"

  1. La consommation de pétrole, gaz, charbon et électricité va se contracter de 6 % cette année, prévoit l’Agence internationale de l’énergie, du jamais-vu…

  2. Attention, LEs énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) sont des énergies primaires. L’électricité est une énergie secondaire c’est à dire qu’elle s’obtient à partir de l’utilisation de machines utilisant de l’énergie primaire le charbon par exemple. Pour info l’électricité produite à partir du charbon représentent 20% des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde! C’est pour cela que Jancovici dit que pour décarboner l’économie, fermer l’ensemble des centrales à charbon serait un bon et vrai début entre autre!

  3. HARO SUR LE P.I.B.?.

    -5,9% aux Etats-Unis, -6,8% en Chine, -6% en France, la chute annoncée du PIB fait la une des journaux, venant encore en rajouter sur l’anxiété des gens.

    N’est-il pas enfin temps de s’affranchir de cet instrument grossier… et mensonger ?

    Non pour casser le thermomètre qui est censé mesurer la santé économique du pays, mais pour nous permettre de prendre les bonnes décisions : pour faire simple, des décisions orientées vers le bonheur des gens plutôt que vers la prospérité des indices boursiers.

    Deux observations pour étayer ce propos :

    – Le mois d’avril que nous vivons : les experts nous prédisent en France sur le mois, une chute du PIB de l’ordre de 30%, alors que nos concitoyens ne manquent quasiment de rien d’essentiel (sinon d’espace pour ceux qui vivent dans de petits appartements). 60%, dit-on, vivent même ce confinement agréablement. Quel est alors le lien entre le bonheur ressenti et le PIB ?

    – Et si la reprise se fait, comme beaucoup l’espèrent, sur un nouveau modèle plus en adéquation avec la survie de l’humanité, nul doute que le PIB en sortira sensiblement dégradé : moins de produits et de services inessentiels, moins de gaspillage, moins de déchets, moins de trajets en avions, moins d’accidents sur les routes, moins de surfaces bétonnées, … autant de facteurs négatifs en moins, qui aujourd’hui apportent une contribution curieusement positive à la croissance du PIB.

    Le changement de perspective auquel nous sommes invités par une majorité de nos concitoyens n’implique-t-il pas dès aujourd’hui un changement dans la façon dont nous mesurons le développement de notre société ?
    Il en va du PIB comme du cholestérol : il y a le bon et le mauvais ! Et, de la même façon qu’on n’apprécie plus maintenant la santé d’une personne à son seul taux de cholestérol A (ou B), il est urgent d’apprécier la santé de notre société autrement que par le seul PIB.

    Un indicateur qui prendrait certes en considération la production de biens et de services, mais en leur attribuant un signe positif ou négatif selon leur adéquation avec la nouvelle perspective choisie, et prenant en compte :
    – La qualité des services à la population (dont la santé, la justice, la sécurité),
    – La préservation des ressources naturelles y compris énergétiques,
    – La réduction des émissions de gaz à effet de serre,
    – L’économie d’espace (en opposition à l’artificialisation des sols),
    – La réparabilité des équipements et les taux de recyclage,
    – La renaissance de la faune et de la flore dans leur diversité,
    – Etc.
    Tout ceci n’a rien de nouveau. Ce qui est nouveau, c’est l’urgence dans laquelle nous sommes de sortir du piège dans lequel nous enferme le PIB pris comme référence unique, et de trouver rapidement une façon plus intelligente de mesurer le développement des nations ; développement nécessaire, car tout être vivant croît… ou meure.

    A l’aune de ce nouvel indicateur, nous découvrirons sans doute que la catastrophe économique actuelle n’est pas si dévastatrice qu’on l’imagine. A condition que l’on aide rapidement les branches d’activités inessentielles à se réinventer ; et surtout qu’on aide fortement les individus qui en dépendent à survivre puis se reconvertir.

    J BELLIER, Maire de JOUY EN JOSAS dont Gilles Curti a été l’adjoint après avoir été président du CTIF

  4. Je corrige une petite erreur de Max,ce personnage est le fils d’une de mes cousines.

     

    Francis Cubilot : On l’invite avec ta cousine à notre prochaine rencontre.

  5. Oui, tout à fait d’accord avec J.Bellier. Il est ahurissant que dépenser des milliards (équipements, salaires, machines, subventions), pour compenser par exemple les effets de la pollution soient compté comme un apport positif au P.I.B.
    Il en sera de même avec les dépenses/achats engagées par l’Etat, les collectivités, etc (cf. fabrication de masques, blouses, respirateurs, etc), pour faire face au Covid-19.

    C’est une grande lâcheté intellectuelle que de préférer la bonne conscience à la vérité.

  6. voir la notion du Bhoutan

    Le bonheur national brut ou BNB (en dzongkha : རྒྱལ་ཡོངས་དགའ་སྐྱིད་དཔལ་འཛོམས་ ; Wylie : rgyal-yongs dga’a-skyid dpal-‘dzoms ; Gyalyong Gakid Palzom ; en anglais, Gross National Happiness ou GNH) est un indice servant au gouvernement du Bhoutan à mesurer le bonheur et le bien-être de la population du pays. Inscrit dans la constitution promulguée le 18 juillet 2008, il se veut une définition du niveau de vie en des termes plus globaux que le produit national brut.

    Préconisé par le roi du Bhoutan, Jigme Singye Wangchuck, en 1972, cet indice a pour objectif de guider l’établissement de plans économiques et de développement pour le pays tout en respectant les valeurs spirituelles bouddhistes.

     

    Francis : tu es savant Jacques.

    Merci

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Dernières publications


Toutes nos catégories

Articles par années

Les partenaire de Piwi