Jacques GAUDÉ vient hélas de nous informer de la mise en liquidation judiciaire de la Fonderie RENAULT. Il avait fait de cette fonderie familiale, une fonderie aluminium référence dans le domaine des pièces techniques pour les secteurs en particulier de l’armement, de l’aéronautique, du ferroviaire, et du médical. Il avait su créer une équipe motivée et impliquée dans le développement de cette entreprise et avec beaucoup d’autres fournisseurs nous avons eu la chance de collaborer pendant une dizaine d’années à cette réussite.
Jacques Gaudé à propos de la pénibilité ici avec le ministre du travail de l’époque.
Il a cédé cette entreprise en 2011 à des gens aux CV brillants mais qui se sont révélés incapables de poursuivre son action. Très rapidement, ils ont complètement abandonné l’entreprise et ses salariés. Le PDG n’a même pas mis les pieds dans son entreprise depuis presque 1 an, laissant les clés certes à un bon technicien, mais absolument pas gestionnaire, et débordé par les évènements .
Depuis 35 ans et dans 3 fonderies, j’ai eu la chance de rencontrer Jacques GAUDÉ. Pour lui , la Fonderie RENAULT était un peu comme un enfant que l’on fait et voit grandir pour sa réussite.
Tout ceux qui le connaissent, peuvent comme moi imaginer ce qu’il peut ressentir, 3 ans et 4 mois après avoir cédé sa fonderie …un immense sentiment de gâchis !!!
Malheureusement il n’y a pas que la crise, la pression des clients, les délocalisations qui mettent à genoux les entreprises…
Avec de telles gestions, on peut craindre beaucoup pour d’autres fonderies !!!
Je pense que le problème n’est peut être pas dû à la délocalisation dans cette société mais plutôt aux actionnaires qui veulent toujours plus de dividendes au détriment bien sûr des malheureux salariés qui ont su développer la fonderie avec leur ex PDG (Mr GAUDE). Quel gâchis effectivement et par dessus tout ça achète d’autres sociétés… Cela m’exaspère plus que tout. Le gouvernement devrait analyser le problème des sociétés à la base cela éviterait à des ouvriers qui ont rendus des bons et loyaux services à leur entreprise et bien souvent payés « au ras des pâquerettes » (et au travail de leur sueur)de se retrouver sur le carreau.