En plus des culasses qu’elle fabrique pour Renault, la fonderie alu produira bientôt des pièces de suspension pour Aston Martin et Fiat.
La rentrée a apporté son lot de nouvelles à la fonderie alu. Des nouvelles dont les quelque 450 salariés (363 permanents, 74 intérimaires et 7 apprentis) ont été informés lundi. Le point.
Direction. Sans directeur depuis plusieurs mois, le site en aura de nouveau un début novembre. Depuis juillet, l’intérim est assuré par Mickaël Boire, directeur usinage et assemblage ainsi que membre du comité directeur du groupe Saint-Jean Industrie.
Des pièces de suspension pour Aston Martin et Fiat
Finances. « Le groupe continue de dialoguer avec Renault (NDLR : son principal donneur d’ordre) pour le versement de la totalité des aides avec l’État et la Région », indique Mickaël Boire. Jusqu’à présent, il a touché 55 % des aides promises lors du rachat de la fonderie en 2012 (4,7M€). Un rachat depuis lequel il affirme avoir investi 7,2M€
Activité. « On aura toujours besoin de Renault en culasses », souligne Patrice Mochon, de la CGT. Mais la direction veut « sortir de ce giron de la culasse et de Renault » pour « diversifier les clients, les produits et les technologies ». Et elle commence à y parvenir !
Le site vient de remporter deux nouveaux marchés de fabrication de pièces de suspension auprès d’autres constructeurs : Fiat et Aston Martin. Des pièces destinées aux nouvelles berlines d’Alfa Roméo et de la prestigieuse marque anglaise, la Giorgio et la VH 500, dont la production débutera respectivement en novembre 2015 et août 2016. « Ce sont des marchés qui vont durer 4-5 ans », précise la direction.
Selon elle, ils vont permettre le « maintien des emplois », voire d’en créer de nouveaux. Et de « montrer à d’autres constructeurs que Saint-Jean existe » !
Heureuse nouvelle pour le fabricant de culasses automobiles qui connaissait quelques turbulences depuis plusieurs mois. Le site d’Ingrandes vient de remporter deux marchés de fabrication de pièces de suspension pour Fiat (nouvelles berlines d’Alfa Roméo) et Aston Martin (Giorgio et VH 500). La production débutera respectivement en novembre 2015 et août 2016 et s’étalera sur 4 à 5 ans.
Avec ces deux contrats, la Fonderie du Poitou et ses 450 salariés prouvent qu’ils savent diversifier leurs activités (trop centrées sur la culasse) et leurs clients (trop focalisé sur Renault). A bon entendeur, salut !