Hyundai va investir 21 milliards de dollars aux Etats-Unis
Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai va investir aux Etats-Unis 21 milliards de dollars (18,5 milliards de francs) sur les quatre prochaines années, a annoncé lundi à la Maison Blanche son président exécutif, Chung Eui-sun, en présence du président américain Donald Trump.
Cette annonce intègre notamment le développement d’une fonderie en Louisiane (sud), pour un investissement de 5,8 milliards de dollars, «la première jamais construite par Hyundai aux Etats-Unis», s’est félicité M. Trump, pour qui «cet investissement est le signe que les droits de douane fonctionnent vraiment sérieusement».
Le nouvel équipement industriel du groupe devrait à terme employer 1300 personnes, selon M. Eui-sun. Elle fournira des pièces aux deux usines dont dispose le groupe dans le pays, en particulier pour ses véhicules électriques.
«Nous sommes très heureux d’engager cet investissement de plusieurs milliards de dollars pour notre fonderie en Louisiane, qui créera 1300 emplois américains et sera la pierre angulaire d’une chaîne d’approvisionnement plus autonome et mieux sécurisée, ici aux Etats-Unis», a déclaré Chung Eui-sun dans le Bureau ovale.
Un peu plus tôt dans la journée, partageant un lien sur X (ex-Twitter) d’un article annonçant l’investissement, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, s’est félicité des «effets de la politique économique du président Trump», qui entraîne selon elle «plus d’investissements, plus d’emploi et plus d’argent dans la poche des Américains».
M. Trump a notamment mis en place des droits de douane de 25% sur l’ensemble de l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, un mouvement qui se veut une mesure de protection pour maintenir l’industrie sidérurgique américaine à flot, en la protégeant de la concurrence en provenance notamment d’Asie, de Chine mais aussi de Corée du Sud et du Japon.
Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial, derrière la Chine, de la Corée du Sud, avec plus de 130 milliards de produits exportés vers la première puissance mondiale en 2024, et le pays dépend énormément de l’implication militaire américaine pour sa défense, notamment vis-à-vis de la Corée du Nord.
Or Donald Trump a répété à plusieurs reprises sa volonté de mettre en place des droits de douane sur un nombre de plus en plus important de produits, notamment pour rééquilibrer la balance commerciale américaine vis-à-vis de plusieurs de ses principaux partenaires commerciaux, tels que le Canada, la Chine ou encore l’Union européenne.
La Corée du Sud affiche un excédent commercial de 60 milliards de dollars dans ses échanges de biens avec les Etats-Unis, selon les données du représentant au commerce (USTR) de la Maison Blanche.
M. Trump a annoncé une série d’importants investissements étrangers aux Etats-Unis ces dernières semaines, qu’il estime être le fruit des pressions qu’il impose aux entreprises et aux Etats étrangers pour inciter à la relocalisation aux Etats-Unis.
LES ECHOS
Hyundai va investir plus de 20 milliards de dollars aux Etats-Unis
Le constructeur automobile sud-coréen est la dernière entreprise étrangère en date à annoncer un projet d’accélération de sa production outre-Atlantique. Un projet salué par Donald Trump qui y voit une « démonstration claire de l’efficacité des droits de douane ».
Par Les Echos
« Cet investissement est le signe que les droits de douane fonctionnent vraiment sérieusement. » Ce lundi après-midi, Donald Trump n’a pu que se féliciter. Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d’investir environ 21 milliards de dollars aux Etats-Unis sur les quatre années à venir, a fait savoir son président exécutif, Chung Eui-sun, lors d’un événement à la Maison-Blanche, en présence du président américain.
Le géant asiatique va notamment mettre sur la table 5,8 milliards de dollars pour construire une fonderie en Louisiane, « la première jamais construite par Hyundai aux Etats-Unis », a salué Donald Trump, assurant qu’elle produira plus de 2,7 millions de tonnes d’acier par an. « Ensuite, il y aura une expansion majeure », a-t-il ajouté.
Le locataire de la Maison-Blanche n’a pas hésité à présenter le projet comme une justification du recours de son administration aux droits de douane pour faire pression sur les fabricants étrangers afin qu’ils créent des emplois aux Etats-Unis. Des menaces que Hyundai cherche à éviter, soulignaient des sources proches du dossier citées un peu plus tôt dans la journée par Bloomberg.
Lire aussi :
DECRYPTAGE – Puces : TSMC annonce 100 milliards d’investissements aux Etats-Unis
CMA CGM : Rodolphe Saadé mise 20 milliards de dollars sur l’Amérique de Trump
Le nouvel équipement industriel du groupe devrait à terme employer 1.300 personnes, a assuré Chung Eui-sun dans le Bureau ovale. Il sera « la pierre angulaire d’une chaîne d’approvisionnement plus autonome et mieux sécurisée, ici aux Etats-Unis », a-t-il précisé, et fournira des pièces aux deux usines dont dispose Hyundai dans le pays, en particulier pour ses véhicules électriques.
Les Etats-Unis représentent aujourd’hui 24 % des ventes du groupe sud-coréen. En 2023, elles y avaient dépassé celles de Stellantis, propriétaire des pourtant iconiques Chrysler, Jeep et autres Dodge. Le groupe Hyundai Motor, qui produit aussi les Kia et la marque de luxe Genesis, s’était ainsi hissé à la quatrième place du marché des voitures neuves, derrière General Motors, Toyota et Ford.
« Plus d’argent dans la poche des Américains »
Un peu plus tôt dans la journée, partageant un lien sur X d’un article annonçant l’investissement, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, s’était félicitée des « effets de la politique économique du président Trump », qui entraîne, selon elle, « plus d’investissements, plus d’emploi et plus d’argent dans la poche des Américains ».
Donald Trump a notamment mis en place des droits de douane de 25 % sur l’ensemble de l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, un mouvement qui se veut une mesure de protection pour maintenir l’industrie sidérurgique américaine à flot, en la protégeant de la concurrence en provenance notamment d’Asie, de Chine mais aussi de Corée du Sud et du Japon.
Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial, derrière la Chine, de la Corée du Sud, avec plus de 130 milliards de produits exportés vers la première puissance mondiale en 2024, et le pays dépend énormément de l’implication militaire américaine pour sa défense, notamment vis-à-vis de la Corée du Nord.
Lire aussi :
Or Donald Trump a répété à plusieurs reprises sa volonté de mettre en place des droits de douane sur un nombre de plus en plus important de produits, entre autres pour rééquilibrer la balance commerciale américaine vis-à-vis de plusieurs de ses principaux partenaires commerciaux, tels que le Canada, la Chine ou encore l’Union européenne.
La Corée du Sud dégage un excédent commercial de 60 milliards de dollars dans ses échanges de biens avec les Etats-Unis, selon les données du représentant au commerce de la Maison-Blanche. Donald Trump a annoncé une série d’importants investissements étrangers aux Etats-Unis ces dernières semaines, qu’il estime être le fruit des pressions qu’il impose aux entreprises et aux Etats étrangers pour inciter à la relocalisation aux Etats-Unis.
Boeing et Korean Air finalisent une commande de plus de 30 milliards de dollars
L’avionneur américain et la compagnie aérienne coréenne ont finalisé une commande annoncée en juin 2024, pour un montant total d’environ 32 milliards de dollars. Le contrat, signé vendredi et annoncé ce lundi le ministère américain du Commerce, concerne aussi le groupe américain GE Aerospace pour la fourniture des moteurs. Il porte sur « l’achat d’un maximum de cinquante gros-porteurs », ont précisé les autorités. Un protocole d’accord avait été signé lors du dernier Salon aéronautique de Farnborough (Royaume-Uni) en vue de l’achat de vingt exemplaires du 777-9 – qui n’est toujours pas certifié par le régulateur américain de l’aviation – ainsi que de vingt Dreamliner 787-10.