L’Informateur judiciaire
D’une surface de 9600m², cette unité qui emploiera une soixantaine de personnes, sera la première fonderie française capable de traiter tous types de déchets aluminium (chutes de production, menuiseries en fin de vie) habituellement envoyés hors de France, voire hors d’Europe.
L’objectif est de produire jusqu’à 40 000 tonnes de billes d’aluminium «bas-carbone » par an (recyclables à l’infini) qui alimenteront les groupes vendéens Fineiral et Liébot, ainsi que l’ensemble des professionnels du bâtiment français, dans un souci d’économie circulaire.
S’inscrivant dans le cadre du plan France 2030 qui vise notamment à décarboner le secteur de la construction, le projet d’un montant de 42M€, a été soutenu par l’État à hauteur de 9 M€. Détenue à 60 % par le groupe Liébot, propriétaire des sociétés K-Line et Ouest Alu, et à 40 % par le groupe Fineiral fondé par la famille Corre, à la tête des entités Alumnia, Reinal et Algis, l’usine Coralium sera livrée à l’automne 2024 avant une mise en service prévue début 2025.