La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 20 Oct, 2021
Catégorie : Selon la presse

Waeles : Les Fondus de la fonderie ont parlé

La Nouvelle République –


Des idées de la population étaient accrochées un peu partout.

Pour ce projet phare, le public était invité samedi 16 octobre à découvrir le site de l’ancienne fonderie Waeles, fermée depuis 2009, et aujourd’hui propriété de la Ville. L’objectif de ce temps fort surnommé « Les Fondus de la fonderie » était de permettre aux gens de s’approprier les lieux afin de pouvoir exprimer leurs souhaits sur le devenir de cette immense friche industrielle.

Outre des idées qui pouvaient directement être accrochées sur le site, un grand questionnaire était à disposition. Les résultats seront connus d’ici un mois. En attendant, parmi les souhaits des habitants que l’on a pu relever en fin de journée samedi sur le site, la part belle est faite à la culture. Le site pourrait devenir « une grande salle de spectacle », « une médiathèque », ou alors « un marché » pour la vie économique ou « des lieux et des salles » pour se retrouver, afin de renforcer le lien social.

« Seule, la ville ne pourra pas supporter ce projet »

En soirée, alors que le site s’illuminait de multiples lampions, le maire, Fabien Nebel, expliquait les enjeux de la dépollution qui seront à définir en fonction des usages retenus. « Le montant estimé pour la dépollution est de 7 millions d’euros avec une échéance à 2024. Ensuite, il y aura tout à construire. Seule, la ville ne peut pas supporter ce projet. D’autant qu’il aura un rayonnement bien au-delà de Bléré. Nous travaillons avec l’État qui nous a déjà accordé la somme de 500.000 € pour les études. Nous comptons aussi sur la communauté de communes ». Des paroles entendues par Vincent Louault, président de Bléré – Val de Cher. « La communauté de communes a la chance d’avoir une ville centre. Cependant ce dossier est complexe et situé en zone inondable ». Le député LREM, Daniel Labaronne, rappelait que lors d’une concertation effectuée en 2017 sur la fonderie, la population était divisée entre ceux restés très attachés à leur fonderie et les autres pour qui elle avait représenté des nuisances.

En conclusion, le sous-préfet, Philippe François, reprenait un slogan de mai 1968 : « “ soyons réalistes, demandons l’impossible ”, mais monsieur le maire vous devrez penser à la gouvernance de ce projet et à passer la main à la communauté de communes ou à d’autres instances ».

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