Impression 3D et titane
« Grâce à nos procédés spécifiques, nous pouvons fournir n’importe quelle pièce de fonderie, en magnésium ou en aluminium », résume Gérard Russo. Par exemple, pour la fixation de moteurs d’avions Rolls- Royce. Avec 25 % de ses ventes à l’export, la société a pour marchés l’hélicoptère (37 %), l’aviation commerciale (44 %) ou la défense (10 %). Dans sa fonderie d’Arudy, les moules pour Airbus ou Safran voisinent ainsi avec des pièces pour le char espagnol Pizarro.
Engageant 15 millions, Ventana s’attelle à son plan « Agile2018 » afin de réduire ses coûts (et les rebuts de 18 à 10 %). Innover avec l’impression 3D de moules en sable, la réalité augmentée pour confectionner des moules fictifs plus souples et, enfin, élargir ses marchés figurent aussi au programme. Pour des donneurs d’ordres parfois imprévisibles et au tempo plus rapide que celui de l’aéronautique, il lui faut réduire ses délais du mois à la semaine. Avec, à terme, une capacité de fonderie de titane.
Effectif : 500 salariés – Chiffre d’affaires : 55 millions