GE a imprimé un turboréacteur en 3D. Fonctionnel, il a été réalisé par la méthode Direct laser metal melting (DLMM). Le moteur n’est pas destiné à la commercialisation, mais illustre les grandes ambitions de General Electric dans ce domaine : GE Aviation prévoit de produire 100 000 pièces en fabrication additive d’ici 2020.
Après plusieurs années de R&D, des ingénieurs de General Electric viennent de lever le voile sur un mini réacteur entièrement fabriqué par impression 3D. Fonctionnel, le réacteur tourne à plus de 33 000 tr/min et mesure 20 cm de diamètre pour 30 cm de long.
Dans un post de blog, Matt Benvie, le porte-parole de GE Aviation, précise que le réacteur a été conçu par une équipe mixte composée d’ingénieurs, de techniciens et d’opérateurs machine au sein de l’Additive Development Center, son laboratoire dédié aux nouvelles technologies de fabrication additive.
http://www.industrie-techno.com/ge-devoile-un-mini-reacteur-entierement-imprime-en-3d.38197
Les ingénieurs de GE ont choisi d’utiliser une variante de la technique d’impression 3D de frittage sélectif par laser (SLS). L’équipe mixte a, en effet, opté pour la méthode Direct laser metal melting (DLMM) qui permet de fusionner de fines couches de métal. Outre un gain de temps, ce procédé permet de minimiser les déchets de matériaux utilisés et de mettre au point des structures à géométrie complexe qui ne pourraient être élaborées via d’autres méthodes.
Ce turboréacteur ne propulsera jamais d’avion. Il illustre toutefois la volonté de GE d’accélérer dans l’impression 3D. Dans leur dernier ouvrage, L’innovation Frugale, comment faire mieux avec moins, Navi Radjou et Jaideep Prabhu soulignent les grandes ambitions de General Electric dans ce domaine. GE emploie ainsi 600 ingénieurs sur 21 sites dans le monde dédiés à la fabrication additive et GE Aviation prévoit de produire 100 000 pièces additives d’ici 2020.