Les bidons de lait deviennent ainsi de véritables acteurs de land-art, de « géopoétique » dit même l’artiste, les installations éphémères permettant de mettre en valeur les paysages sur lesquels ils se posent. Une véritable « démarche d’appréhension du monde », comme le rappelle Gérard Benoit à la Guillaume.
Et en quelques années, “Bidons sans frontière” en a fait du chemin ! Tantôt en ville, tantôt au milieu des vaches, parfois sous une épaisse couche de neige dans les Alpes puis au beau milieu des dunes marocaines… Le projet rayonne même à travers le monde car il existe une académie des bidons, qui encourage la création autour du bidon de lait, et un fan-club.
Cet été, les bidons reviennent à Saint-Clément et le public va pouvoir contribuer à fabriquer des œuvres de land-art en positionnant pas moins de 216 bidons sous la houlette de l’artiste, annonce l’École du vent. Chaque installation, une fois immortalisée par les photographes amateurs, sera suivie d’une projection commentée sur le circuit des bidons à travers le monde.
Pour participer à l’événement en famille ou entre amis, trois rendez-vous : ce samedi 30 juillet à 14 heures et dimanche 31 juillet à 10 h 30 et 14 heures. Rendez-vous à l’École du vent pour connaître le lieu précis de l’installation.
Merci à Frédéric Montis pour ce sympathique cafetage.
C’est la goutte qui a fait déborder le pot à lait : l’annonce par le groupe Lactalis qu’il paiera désormais 25 centimes d’euro le litre à ses fournisseurs.
Soit 5 centimes de moins que l’an passé.
Depuis, les banderoles fleurissent dans les campagnes de France : « Lactalis tue les producteurs de lait. » Le tour de vis unilatéral, qui s’ajoute à un contexte de difficultés conjoncturelles pour le secteur, met les agriculteurs hors d’eux