Le groupement de quatre employeurs est purement informel. « Il n’y a pas de papier entre nous, juste la parole », confie Patrick Boulley. « C’est une question de confiance, appuie Olivier Gaucher, le gérant de la forge du Loiret, qui emploie une douzaine de salariés. On a fixé des paramètres. On se partage les frais et à la fin de l’année, on regarde le chiffre d’affaires apporté par le commercial. »
L’intérêt n’est pas seulement financier. Les quatre entreprises s’associent régulièrement sur des marchés. La fonderie et la forge fabriquent par exemple des pièces qu’elles donnent à usiner à Boulley. C’est tout bénéfice pour le commercial.
La parole donnée
« Quand je visite un client, je le démarche pour toutes les entreprises, explique Michel Charbuis. Même si je me déplace pour une société, j’essaie d’élargir mon champ de négociation. Cela donne un plus au niveau de la démarche commerciale et cela me permet de me positionner sur des marchés, où nous ne sommes pas promis au départ. » C’est de cette manière qu’il a par exemple remporté un marché de boîtiers embarqués pour des trains. Le cadre a pu proposer un dossier complet associant la fonderie et l’usinage.
« La mutualisation des cadres commerciaux est assez développée en Allemagne, remarque Michel Charbuis. En France, cela commence du fait de la conjoncture. »
Pascale De Souza
pascale.desouza@centrefrance.com
Je suis un ancien commercial des acieries et fonderies de l’est et des forges de borth. j’ai travaillé en son temps avec Michel CHERBUIS
Il me serait agréable de l’avoir au telephone (0632949038)
S’il oeuvre toujours au sein de votre entreprise, pouvez-vous lui faire part de ma demande ?
Je vous en remercie. Claude GERVAIS ( J’habite au Havre )