Mais cette marque est aujourd’hui éparpillée, voire parasitée par des appellations diverses qui ont proliféré depuis les années 1980. La compagnie ferroviaire a donc mis en oeuvre une stratégie de reconquête du territoire de la marque. Première étape depuis 2001 : cadrer dans un accord de partenariat les relations avec le groupe Orient-Express Hotels qui exploitait, depuis 1983, le Venise-Simplon-Orient-Express, tronçon mythique de la ligne. Second volet : se réapproprier le patrimoine historique, comme toute marque de luxe qui s’assume, avec une exposition qui débutera à l’Institut du monde arabe, en avril 2014. Le chef étoilé, Yannick Alléno, et le maroquinier Moynat seront partenaires de cette aventure. Les « images-concepts » ultradesign de ce que pourrait être le train du XXIe siècle, seront présentées à cette occasion. A cette même période sera dévoilée la ligne de matelas Orient-Express du fabricant Cauval.
Alors à quand le premier trajet dans l’Orient-Express du futur ? Si le voyage en train est la preuve nécessaire de l’existence de la marque, il n’est pas au cœur du « business-modele » envisagé : le projet de relance doit être autofinancé et les revenus proviendront, bien plus sûrement, des licences de marques qui voudront s’associer à son lustre que des revenus passagers. Pourtant, le « slow travel » a ses tenants : une étude de perception commandée par la SNCF a démontré l’attractivité de la marque en France, en Turquie, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Les décors bronze ont été réalises par une fonderie Française.Il reste même un exemplaire en expo dans les bureaux de l’usine!
piwi en possède aussi un exemplaire, fabriqué par une fonderie lyonnaise maintenant disparue.
Ces pièces, ainsi que les lampes placées sur les tables, ont également été coulées au milieu des années 70 par la fonderie d’art LARDY GAILLOT, dirigée par Roger LARDY, et située à HAUVINE dans les Ardennes