LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE –
À Dompierre-sur-Besbre, l’usine Stellantis de Sept-Fons a su anticiper sa reconversion automobile avec la mort annoncée du moteur diesel
La fonderie a développé depuis 2016 son activité d’usinage des pièces de freinage. Olivier Bencteux, directeur de la fonderie explique sa vision sur les importants investissements réalisés pour sa pérennité.
L’objectif en 2023 est d’usiner 135 000 disques par semaine. Photo JSL /Remi LANGLOIS
Il vient s’approvisionner en fonte du cubilot pour alimenter une ligne de moulage. Photo JSL /Remi LANGLOIS
Que de chemin industriel parcouru à la fonderie de Sept-Fons qui affiche 100 ans d’activité et qui appartient aujourd’hui au groupe automobile géant Stellantis issu de la fusion PSA/Fiat Chrysler.
« De l’usine Puzenat à Bourbon et à la fonderie, l’histoire est passionnante. Je retiens un fil rouge sur ce siècle passé, c’est que les salariés de Sept-Fons se sont toujours battus pour leur usine, pour sa survie, c’est l’ADN du site qui se perpétue grâce à cette grande famille, au savoir-faire de ses hommes au fil des mutations technologiques », commente Olivier Bencteux, arrivé à la direction il y a 4 ans.
100 000 disques usinés par semaine
« Alors que les fonderies souffrent, voire ferment, ce n’est pas le cas chez nous grâce à l’anticipation d’usinage des pièces de freinage que nous fabriquons. C’est porteur de grands espoirs. »
Comment s’est passée cette mutation de métier de fondeur historique vers l’autre complémentaire d’usineur ? .