Semaine de 32 heures, augmentations salariales: ces Allemands qui veulent travailler moins… sans gagner moins
A l’entame de négociations salariales, les syndicats de la métallurgie et des conducteurs de train affichent une double revendication : une réduction du temps de travail et une hausse supplémentaire des rémunérations. Ils disent ainsi vouloir renforcer l’attractivité de branches qui peinent à recruter.
Avec le culot dont il sait faire montre, le syndicat IG Metall frappe fort à l’amorce de négociations dans la sidérurgie allemande. La puissante centrale réclame à la fois des hausses de salaire de 8,5 % et la réduction du temps de travail de 35 à 32 heures sans perte de rémunération.
Une revendication rejetée d’entrée par la partie patronale lors de l’ouverture des discussions lundi à Düsseldorf. Elle reviendrait, d’après ses calculs, à un bond de 18 % des salaires. Pour compenser une inflation revenue à un niveau plus modéré, les employeurs proposent de leur côté une augmentation de 3,1%.