La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 23 Fév, 2011
Catégorie : Selon la presse

Selon Les Echos du 18 février :

« . A Saint-Dizier, les groupes Yo et Beiqi Foton Motors s’intéressent ainsi très sérieusement au fabricant de tracteurs McCormick qui, de quelque 3.000 salariés dans les
années 1970, n’en emploie plus qu’environ 200 aujourd’hui. »

Dominique Charton, Les Echos
CORRESPONDANT À REIMS

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1 commentaire pour : "Selon Les Echos du 18 février :"

  1. Désolé de ne pas poster dans la bonne « rubrique ». Mais je tenais à faire connaitre, à mes collègues fondeurs, la teneur d’un article qui parait dans le numéro de Mars, de la revue Science & Vie. Article qui me parait intéressant, car présentant les faits sous un autre angle. Où comment ceux qui crient au loup, n’en sont pas moins coupables, responsables et foncièrement hypocrites…(mème si les Chinois ne sont surement pas blancs comme neige). Encore un des travers de la financiarisation à outrance des activités industrielles.

    Magazine Science & Vie – N° 1122 – Mars 2011
    Page 48 – Rubrique : Actus technos, on tenait à vous dire.

    Titre : La Chine n’a pas volé ses terres rares

    ”Vous avez aimé le choc pétrolier de 1973, lorsque les principaux pays producteurs avaient brutalement fermé les robinets ?
    Voici venu le « choc des terres rares »… du nom d’un groupe de 17 minerais métalliques (samarium, europium, néodyme ,…) remarquables pour leurs propriétés magnétiques, thermiques ou mécaniques. Des propriétés devenues si nécessaires
    que d’aucuns imaginent le monde trembler autant qu’en 1973 si la pénurie s’installait. La crise est donc sérieuse…mais elle était parfaitement prévisible et évitable ! Un comble. Car, comme pour le pétrole, le manque de terres rares peut ébranler notre société. Juste bonnes autrefois à fabriquer de la pierre à briquet, elles sont devenues indispensables à nos technologies. Mine de rien, sans elles, pas ou peu d’appareils électroniques, plus d’ampoules basse consommation ni de voitures hybrides ou d’éoliennes, on en passe. Alarmant, n’est-ce pas? Or, les terres rares ont une autre particularité: celle d’être produites à… 97 % par la Chine. Et le pire est arrivé fin décembre: la Chine a annoncé une réduction de 35 % de ses exportations au cours du premier semestre 2011. L’ indignation est générale. Etats-Unis, Japon, Europe dénoncent un abus de position dominante. Peut-être…Mais tous oublient qu’ils ont fait preuve d’une passivité coupable en laissant se développer, durant des décennies, cette dépendance édifiante ! Car, au juste, les terres rares ne le sont pas, rares. De fabuleux gisements parfaitement identifiés dorment aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Vietnam sans parler de la Russie. Soyons clairs: le monde pourrait très bien se passer de la Chine. D’ailleurs, des années 1960 jusqu’au début des années 1990, la première source mondiale de terres rares se situait à moins de 100 km de Las Vegas, à Mountain Pass. Or, depuis dix ans, il ne sort plus rien de cette mine géante… qui est pourtant Ioin d’être tarie! Il a juste manqué ici un soupçon de vision stratégique à long terme, quand les dirigeants chinois, informés des perspectives offertes par ces métaux, multipliaient, eux, Ies programmes de recherche. On connaît la suite. La Chine contrôle toute la filière, de I’extraction à la fabrication des alliages high-tech, en passant par les journaux scientifiques qui leur sont dédiés.
    Il y a plus atterrant : cette stratégie lisible a laissé le reste du monde sans réaction en dépit des courbes de consommation
    affolantes. D’accord, les coûts pratiqués en Chine sont imbattables… Sauf que cette approche financière est discutable: la performance de nos équipements militaires dépend aussi du samarium. Oui, c’est vrai, l’extraction des terres rares est particulièrement sale, elle se pratique à coups d’acides et laisse derrière elle des montagnes de minerai radioactif. Or, on sait limiter les dégâts, mais il faut y mettre le prix. Eh oui, produire des terres rares, c’est laborieux et onéreux… Seule la Chine a voulu mettre les mains dans le cambouis. Et maintenant? Le réveil s’annonce douloureux vu que la mise en production d’un gisement exige de sept à quinze ans. Mais, cela aussi, on le savait déjà…”

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