L’informateur de Bourgogne –
Pour une industrie coopérative, propre et innovante
Nous avons visité une usine moderne avec de nombreux investissements de production à la pointe de la technologie (Presse de fonderie et centre d’usinage). Grâce à la compétence de ses salariés, MBF a reçu de nombreuses distinctions de la part des constructeurs automobiles et a été certifiée suivant les normes internationales ISO pour la qualité, l’environnement et la gestion énergétique. MBF est une des leaders français de la fonderie d’alliages légers et fabrique les pièces nécessaires à l’électrification des véhicules. A moyen terme, nous devons évidemment pouvoir innover pour nous passer des véhicules individuelles. A court terme, il est indispensable de sortir au plus vite des motorisations carbonées.
En tout logique, l’avenir devrait donc être radieux pour les salariés de MBF.
Hélas, un actionnaire aux pratiques financières douteuses, un administrateur judiciaire qui a fui l’entreprise et un client Renault qui s’approvisionne maintenant hors de France ont mis à terre l’entreprise. Pour autant, les salariés et salariées ne se laissent pas abattre et proposent une projet de création d’une unité de production 4.0 consacrée aux véhicules hybrides et électriques. Élément nouveau, la proposition de monter une SCOP, ce qui démontre leur extrême motivation. Nous saluons évidemment cet engagement dans l’économie coopérative dont le Jura est d’ailleurs une terre historique.
Les acteurs économiques (Région, État, constructeurs, ..) doivent se mettre autour de la table pour redémarrer l’usine et conduire un nouveau projet en accompagnant le projet de SCOP. Au-delà de MBF, il en va de la survie de la filière métallurgique en région Bourgogne-Franche-Comté avec Aubert&Duval, Aperam et tous leurs partenaires et sous-traitants.
Contrairement à ce que semble croire Jean-Marie Sermier, la seule solution d’avenir est bien de choisir à la fois l’industrie et l’environnement, et non pas l’un ou l’autre.
La relocalisation de l’économie, la refabrique automobile, l’électrification des mobilités sont enfin au coeur des préoccupations. Le cas de MBF est emblématique de l’urgence de la transition écologique de l’industrie. Nous renouvelons notre soutien aux initiatives salariées.
Pourquoi une Scop et pas une SAS MBF ?
Ce sera difficile voir impossible pour cette Scop de trouver suffisamment de capitaux en fonds propres pour être crédible auprès des constructeurs car les structures scop n’ont pas droit de faire l’appel public à l’épargne, alors que c’est faisable pour une SAS avec une minibourse exclusive pour les actions MBF
Le ciib expert dans ce domaine depuis 20 ans propose de créer une SAS (société Anonyme simplifiée) , dirigée par les cadres salariés de MBF, avec appel a l’épargne populaire auprès des 9000 habitants de Saint Claude et/ou de 258 000 habitants du jura. Voir notre proposition sur
http://www.actionnariat-capitalisme-populaire.fr
de créer sur internet un site expert, dédier à MBF Alu. Ce n’est qu’après avoir étudier les chances de la SAS et proposé de racheter les actifs de MBF et de voir les salariés redémarrer avec des chances de succès, de rentabilité et de pérennité, qu’ensuite sur ce site que l’on pourra directement, sans intermédiaire ni banque, de gré à gré, devenir alors actionnaire de MBF Alu, puis revendre ou racheter et revendre ces actions ou même les mettre si l’on veut dans un PEA.