La formation initiale du lycée doit être terminée en septembre 2016. Onze élèves composent encore aujourd’hui ce cursus.
Des métiers
toujours porteurs
Jean-Marc Dubusset, ancien proviseur de l’établissement et adhérent de l’association, croît en l’avenir de l’atelier, grâce à la formation : « Nous pouvons accompagner des entreprises, des élèves décrochés ou des demandeurs d’emploi. Les métiers de la fonderie sont toujours porteurs. »
L’atelier comprend un four à induction métal, des machines à mouler ou encore un laboratoire. « On ne demande pas de financement, souligne Patrick Wibault, membre de l’association. L’idée est d’aider les entreprises qui ont besoin d’un savoir faire dans lesquels nos professionnels peuvent apporter leurs compétences. »
Aides aux apprentis, partenariats, « tutoring » aux salariés… Le dispositif n’est pas encore acté. « Il faut d’abord prendre contact avec le Conseil régional, commente Martial Moulin. Mais c’est important car il y a une dimension économique, mais aussi culturelle pour notre territoire, avec la fonderie d’art. »
Structure.L’association Jehan fondeurs de Beauce et d’ailleurs, réunie en assemblée générale, samedi matin, à Chartres, a été créée en 2002. Elle compte une cinquantaine d’adhérents. Parmi eux, des professionnels, des passionnées, mais aussi des formateurs de la section fonderie du lycée Jehan-de-Beauce. Renseignements : fonderie-piwi.fr
Pour la sauvegarde de cet artisanat et de métier. Il doit être valorisé.