La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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jeudi 01 Mar, 2012
Catégorie : Economie

Saint-Michel (02) Visite du préfet aux Fonderies de Sougland en manque de main-d’œuvre

Ils étaient stagiaires, ils sont devenus « des anciens ». Soixante-deux salariés qui disent tous aimer leur métier mais ne pas comprendre que les jeunes, les derniers arrivés, les stagiaires, les intérimaires, les apprentis aient si peu de volonté.
Selon la présidente, Florence Lang, il y a là bien plus qu’un problème de conflit intergénérationnel. C’est un problème de motivation et de formation. « Les bacs pros ne sont plus adaptés à la réalité des métiers. Ils n’enseignent presque plus que l’apprentissage par ordinateur. Résultat : certains ne savent plus lire un plan », a encore insisté le directeur Bruno Demarly. Ubuesque selon le directeur administratif Régis Colignon, alors que l’usine se porte bien, avec des marchés qui reposent pour 80 % sur la fonderie et que la crise a très peu touchés en 2008.
Les bons profils se font rares
« La tôlerie représente 15 à 20 % de notre chiffre d’affaires. C’est peu par rapport à la fonderie et c’est le secteur qui a été le plus touché lors de la crise, avec une chute de 70 % de l’activité. »
L’activité des Fonderies se maintient donc « dans la réactivité et la souplesse », selon la directrice, avec 80 % de marchés qui représentent chacun seulement 1 à 2 % du chiffre d’affaires. C’est dire si les clients sont nombreux et variés, de la marine américaine à Arcelor Mittal. « Nous venons de nous lancer également dans un nouveau marché : celui des amortisseurs pour les freins des TGV ou autres trains de la SNCF. Il représente aussi, pour l’instant, environ 2 % de notre chiffre d’affaires».
Qu’ont donc demandé les fonderies au préfet, en visite hier dans ses locaux avec la sous-préfète Eléodie Schès, ainsi que, notamment, le responsable de l’unité territoriale de la DIRECCTE, la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l’emploi ? Des salariés à embaucher, polyvalents mais formés convenablement aux techniques des différents métiers. Quatre à cinq personnes de plus feraient en effet le bonheur des dirigeants de l’entreprise actuellement. « Nous avons beaucoup de mal à recruter les bons profils, les bonnes compétences, des personnes motivées. Lorsque des personnes sont licenciées dans les Ardennes par exemple, nous n’en récupérons qu’une ou deux. » Un problème de mobilité peut-être ?

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