Aujourd’hui pour Saint Gobain la cession pour Saint Gobain reste d’actualité mais a été reportée à des jours meilleurs. « Les conditions de marché ne s’y prêtent pas », expliquait aux « Echos » Pierre-André de Chalendar en février dernier. « Il n’y a pas de synergies avec le groupe, mais avant de céder, il faut redresser la rentabilité », ajoutait-il. Après du mieux en 2019, les résultats de la branche française du métallurgiste ont rechuté en 2020, grevés par la crise sanitaire qui a retardé nombre de commandes.
La vente de PAM Chine doit-elle être interprétée comme un signe annonciateur de la vente à la découpe crainte par les syndicats depuis la réorganisation juridique du groupe, l’an passé ? Saint Gobain se déleste en tout cas d’une filiale comprenant une usine de production à Ma’anshan, dans l’est du pays – l’autre usine de Xuzhou a dû fermer courant 2018 – et employant 1.100 personnes, sur les 5.500 que compte PAM au total.
La filiale chinoise de PAM a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros pour un résultat d’exploitation de 9 millions, selon Saint-Gobain. Le Français conserve 33 % du capital et précise maintenir « son lien avec l’activité Canalisation en Europe, dans le cadre d’un partenariat industriel de long terme », sans plus de détails. Pour Saint Gobain, les cessions vont se poursuivre. Le groupe espère avoir finalisé le dossier de la vente de Lapeyre à l’allemand Murarès dans les prochains mois.