Plus d’un demi-siècle d’existence
La marque au losange, installée à Caudan depuis 1965, y fabrique des pièces de sécurité et des pièces pour les moteurs et les boîtes de vitesses, qui équipent aussi des BMW. Le groupe avait déjà revendu l’usine en 1999 à Teksid-Fiat, avant de la reprendre en 2009.
A l’été 2020, Renault avait lancé une revue stratégique de l’usine. « Cette analyse conclut que le site doit diversifier ses activités et poursuivre la réduction de ses coûts de production », a expliqué jeudi la direction de Renault, citant « les évolutions de l’automobile vers des véhicules plus légers, la concentration des acteurs dans le secteur des fonderies et le déploiement du plan d’économies du groupe ».
Renault s’est engagé à « poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux et les acteurs du territoire » pour identifier un repreneur « qui soit le plus à même d’assurer la pérennisation des activités et des emplois sur le site de Caudan ».
« Ce n’est pas une surprise, mais c’est une trahison », a réagi le délégué CGT, Maël Le Goff, à la sortie du CSE. « Ce qui nous dégoûte dans cette histoire, c’est que les salariés ont tout fait pour reconstruire l’outil de travail », à la suite d’un incendie en 2019, « et se sont démenés avec les changements de postes et changements d’horaires pour au final dire : ‘on s’en va’. » Le syndicaliste promet « des actions » avant un prochain CSE, prévu le 22 mars.
Le Yoyo à la Renault…
Ce n’est pas le 1er et certainement pas le dernier.
Triste ex-RNUR